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Affichage des articles du juillet, 2014

Les kargol's / demo 1994

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Madeleine de Proust ! D'année en année, elle a survécu. De carton en carton, de déménagement en déménagement, de tiroir en tiroir, de lecteur K7 à lecteur K7. Malgré la poussière, malgré le temps, malgré les coups, malgré les renversements de bières, elle est là, survivante parmi une poignée d'autres cassettes audio plus ou moins dans un état qui justifie leurs âges. C'était vraiment une autre époque et c'est devenu un véritable trésor. Les Kargol's groupe phare de la scène ska des années 90-2000 s’inspirant de la culture musical jamaïcaine et de tous les styles de fusion hardcore. Leurs compositions était un mélange explosif entre styles fusion moderne et riff ska puissant , et avec un brin de chauvinisme je dirais même qu'il était LE groupe ska-core français. Celui qui, comme les bérus pour la scène punk, donna l'envie à des jeunes de monter des groupes (comme par exemple Les Morpion'z Circus ). Internet n'existait pas, on s'échange

Miossec - Ici-bas, Ici même

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Jour de printemps dans le Finistère, à Ouessant précisément.  Le soleil caresse l'océan au bord duquel Christophe Miossec pose son regard sur la ligne d'horizon. Le clip à peine mis en ligne, tourne en boucle et annonce un retour convainquant. Une douceur électrique et des ondes nostalgiques animent les yeux du chanteur. Sourire timide, habits sombres, il ne change pas et pourtant... Miossec pose ses valises d'un voyage de vingt ans, chez lui là-bas au bout du monde, où la terre s'arrête mais où la vie respire comme jamais. C'est pas fini, on vient à peine de commencer ... Non ce n'est pas fini, voici Ici-bas, Ici même neuvième album du finistérien et point d’apothéose de vingt ans de carrière. Miossec se jette à l'eau, et enregistre (encore une fois) un album avec le cœur, sans calcul, à la fois minimaliste et époustouflant, autant sensible que lucide, du moins c'est ce que l'on ressent, le personnage si attachant ne nous fera pas dire le

Carrousel - En équilibre

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Le 18 juin dernier est sorti le deuxième album de Carrousel . Pour ma part, ne connaissant pas du tout ce groupe, c'est dans le rayon de musiques d'un grand magasin culturel, que la rencontre s'est faite. L'intrigue poussée au maximum par le visuel de la pochette, curieux jusqu'au bout des oreilles, j'ai pris le casque et j'ai écouté. Le premier morceau m'a installé confortablement dans ce carrousel et j'ai tourné, tourné... tellement tourné que ça vaut bien une petite chronique ici... Allez, c'est parti ! L'album débute avec Gris-bleu . L'image qui vient aux premières notes, est celle d'avoir une guitare en bandoulière, marchant sur un long chemin vers un rayon de soleil caché. Bon, je peux avouer que le coup de foudre a très vite frappé, alors je me laisse emporté sans résistance dans ce tourbillon mélodieux... Je ferme les yeux sur Sergio Leone et à l'écoute de cette chanson, je dirais volontiers qu'avec ce morcea