Stephan Eicher - Poussière d'or (2025)
Ah, chers mélomanes et pèlerins du beau, voici que l'âme vagabonde de Stephan Eicher nous convie à une nouvelle ascension, un dix-huitième miracle discographique nommé Poussière d'or . Oubliez la clameur, mettez en sourdine l'anxiété du monde, car ce disque est un refuge tissé de fils poétique, une résistance par la douceur la plus exquise. Eicher est un funambule des émotions qui se dépose quelque part en soi quand on l'écoute. Le choix de l'acoustique, la proximité de sa voix qu'il décrit lui-même comme un "hug" pour l'oreille révèle une maturité solaire. Personnellement, ses cordes vocales ne font pas que chanter, m’enchanter, elles me consolent. Elles caressent le temps gris de ce début de décembre qui passe, l'accueillent avec une lucidité qui n'est jamais du pathos, mais de la pure, simple lumière. Ce disque brille par ses éclats de mots, par la profondeur des notes. Guidé par ses complices fidèles, l'album déploie une poésie en ...