BREAK MUSICAL

Take no dance  le troisième EP de Boys in Lilies est sorti en octobre dernier. Au menu, six morceaux en douceur, un brin pop à la Björk, un brin électro à la Kylie Minogue qui s’intègrent bien aux lumières des phares de voitures sur la rocade bouchée dans laquelle je m'engouffre en cette fin de journée hivernale. Et puis la pochette me plaît. Vous savez, j'accorde une place très importante à l'esthétique d'un projet musical, n'est-ce pas votre cas ? Enfin j'imagine que ceux qui ne jurent désormais que par le numérique... Bref là n'est pas le sujet. Avec Take No Dance , Laure & Nasta développent à nouveau l'univers de Boys in Lilies fait de voix pures et aériennes, accompagnées d'une musique électronique parfaitement dans le ton du chant d'où les histoires d'amour et de cœurs brisés. Certains morceaux sont si accrocheurs qu'ils donnent envie de faire quelque chose en musique. Je pense à la troisième piste Take No Dance ... J'ai

Des accords de guitare qui nous prennent la main pour de belles balades, deux voix qui nous soufflent des airs familiers... Les frères Volo reviennent pour nous offrir un album très agréable à écouter. Un album à glisser pas très loin de ceux de Tété, de Barcella et des Tit' Nassels... Si, quelques lignes plus haut, je cite les deux artistes et le groupe comme référence, c'est parce qu'en découvrant Chanson française  c'est eux qui m'ont sauté aux oreilles. Je n'ai jamais pu écouter Les Wriggles par manque de courage, de temps, de moyens ou sans les bons ami(e)s autour de moi. Puis dès la première écoute j'ai cru que Volo  c'était un chanteur québécois, parce que musicalement ça sonne très chansons françaises de là-bas et puis parce que leur troisième chanson s'appelle Tabarnak . Oui bon, rigole pas. Très vite mon erreur fut réparée, ils sont bien français alors revenons à ce cinquième album.... Pfiouu déjà. Franchement, si les quatre premiers sont

​Le dernier maxi de Garner a été lancé en octobre dernier. Au menu, cinq titres contaminés par des rythmes électro, un brin pop, un chouilla qui donne le tournis. Un EP qui s’intègre bien à mon salon transformé en piste de dancefloor lumineux. Garner nous offre avec En plein cœur  un nouveau chapitre à son répertoire qui n'est plus à confirmer. Tout en suivant un solide fil conducteur fait de mélodies efficaces, les cinq chansons montrent un bel éventail de sonorités riches et d’arrangements soignés qui mettent en valeur le chant et la belle plume de cet EP. Au niveau des thèmes, il y a de l'amour dans l'air chez cet artiste. De l'amour sensible, de l'amour assassin. Et si l'écriture rayonne, la musique elle, donne le vertige. Un vertige sensationnel, prenant, qui chatouille là où ça fait du bien. Si tous les morceaux peuvent facilement devenir de beaux hits, difficile pourtant d'extraire dans les cinq titres une préférence tant ils sont tous captivants

Ce disque a tout pour me plaire. Son coté très cinématographique qui semble au fil des pistes s'enfoncer magnifiquement dans le son 70's d'outre-manche et sa musique fiévreuse presque ravageuse. Here They Come c'est le nouvel album d' E-Grand que l'on voit là-bas, marché fièrement dans l'ombre de David Bowie. Rien que ça... Je suis pris dans une espèce de jouissance liée à une formidable découverte...Didier Frahier, à la voix délicieusement prenante, déroule son talent avec un nouvel album qui sort cette semaine, et nous embarque dans une pop frénétique emportée par des mélodies épiques et ultra soignées. Des riffs à la Neil Young à l'énergie des Smiths en passant par des envolées à la David Bowie, les références sont multiples et paisiblement, Here They Come nous entraîne dans l'univers pointilleux et lumineux d' E-Grand . L'album à l'odeur du printemps, la sensualité d'un coucher de soleil sur la mer en été, et quand je l'

Un jour ou l'autre, nous nous sommes tous posés cette fameuse question. Si, souviens-toi l'été dernier quand sur la grande plage de Saint-Malo quand tu observais le coucher de soleil avec admiration. Ce moment-là où tu t'es dit : "- Qu'est-ce que je pourrais écouter comme chanson pour accompagner ce moment si beau ? ". Nous aussi, nous nous posons ce genre de questions, mais c'est vachement plus intéressant de les poser à  Dom Duff , histoire d'en savoir un peu plus sur ses goûts musicaux. Et la playlist se trouve à la fin de l'interview ! Break musical : Une chanson pour célébrer la Bretagne Dom Duff : Y en a un paquet mais C'est Un Pays  de Soldat Louis en est un joli résumé. Une chanson pour une après-midi au chaud, quand il pleut dehors Ce sera parmi le répertoire de Midlake, disons Antiphon ? C'est dur de trier dans tout ce qui pourrait se glisser à chaque question ! Une chanson pour accompagner un repas romantique le soir de la

Une dimension et une envergure hallucinante, des envolées pour le meilleur et un synthé en apnée. Voilà une pop électro planante avec des lumières qui explosent de partout autour de moi à l'écoute de ce futur grand disque.  Des complaintes extraterrestres en lévitation, c'est un peu ça. Un nouveau monde pour débuter et c'est le décollage tout en douceur avec tout ce qu'il faut pour s'envoler plus haut encore. Cosmique, magique, aérien, du limon qui crache... ce titre est un bijou dont on ne peut pas détourner l'écoute ou le regard, puisque même le clip est à la hauteur de la chanson. Un vrai chef d'oeuvre. Le souffle coupé, je n'ai qu'un mot qui me vient à l'esprit : Bravo ! "Cent millions d’années... Une seconde... Une éternité... Pour faire un monde" Octave Noire  c'est de la pop-électro personnelle, touchante, douce et belle. Des mélodies prodigieuses puis des mots qu'il dépose délicatement d'une voix sensible, sinc

J'aime bien quand il se passe des trucs surprenants comme ça. Tu marches dans la rue pour aller au boulot, tu enfiles ton casque sur les oreilles pour t'écouter un nouvel album reçu dont tu ignores tout et soudain, surgit un son qui t'écarquille les yeux et là, tu sens que ça va le faire. "Tout semble calme et tout semble déchaîné…" Alors, on se fait un petit break musical avec Dum Spiro ? Hors chant c'est le nouveau projet de  Francis Esteves  (We Are Disco Doom Revenge) qui propose un voyage musical et introspectif d'un univers fou où les virées sonores électro-rock-rap-folk se multiplient à coups de beat acidulé, et viennent dans nos oreilles pour déposer des moments de plaisir. De quoi faire tourner en boucle cette musique dans notre boîte crânienne. Le slameur Zedrine complète le duo pour une déferlante de mots alambiqués qui nous ligote pour mieux vivre les voyelles, pour devenir les consonnes. Des textes qui caressent notre intellect,

En attendant l'arrivée du prochain album prévu pour 2017 de De Calm , écoutons donc l' Amour Athlétic Club pour se rend compte que notre paysage musical francophone possède une belle brochette de talentueux groupes et chanteurs. Ceux capables de mettre en œuvre et de maîtriser à la perfection leur propre art. Les plongeoirs  était sorti avant l'été, suivi de près par Un jour de mai  que l'on a pu découvrir par le biais d'un clip touchant et merveilleusement bien réalisé où l'on voit deux enfants découvrir avec amusement le doux moment du premier amour. Deux titres comme amuse-bouche qui nous donnaient à l'époque le goût délicieux d'un rendez-vous à ne pas manquer en novembre 2013. Si le batteur Philippe Entressangle qu'on ne présente plus, et le bassiste Marcello Guillani sont venus donner de l'ampleur et une touche de pop à cet album, l'univers de De Calm détonne toujours par son rock poétique, ses mots errants issus d'une génér

02 janvier . Je n'avais même pas commencé à digérer le réveillon que je devais déjà aller bosser. Bon, je n'avais pas à me plaindre, ce matin la ville était recouverte de givre - c'est joli - et je découvrais Rivers de Polaroïd3 - c'est doublement joli le paysage blanc avec cette musique - devant mes yeux, on dirait qu'un paradis se dessine. Génial ! Mon euphorie musicale reprenait de plus belle en ce début d'année.  Un son électro à violon comme j'aime, une voix prenante sur des mélodies poétiques à peine mélancoliques, c'est à peu près ce qui caresse mes oreilles dès la première chanson A Word is Dead . Dès les premières notes jusqu'à l'arrivée de la voix j'ai cru entendre une chanson tirée d'une B.O de Tarantino... Ça aurait pu, ce titre claque tellement. J'ai lu ici et là des comparaisons plutôt flatteuses avec Portishead , Marianne Faithfull, Pixies  ou Emily Dickinson ... Personnellement, j'ai l'impression que l'

Dan San viennent de Liège et ont sorti en 2016 leur deuxième album intitulé Shelter , d'où flotte une ambiance folk/pop très atmosphérique aux sonorités pointilleuses et remarquables... A ce niveau-là, nous pourrions presque envier nos voisins belges... Shelter nous entraîne dans un voyage coloré de guitares, de pianos, de synthés et de violons où les chants tièdes donnent le tournis entre le chaud vibrant et le froid apaisant pour quelques excellentes vibrations sonores ( America , The Call )... Plus j'écoute, et plus cet album m’apaise, la lenteur des chansons n'est en rien un manque de dynamisme, mais une véritable invitation à s'envoler... Dès le premier morceau sur  Red Line  les choses sont claires. L'introduction est un velouté de mélodies et de chants solaires... S'en suit des sonorités électroniques pour donner un peu de pep's au titre, comme pour donner des coups d'aile pour prendre un peu plus de hauteur. Les onze morceaux de Shelter sont

Un OVNI. Le genre de truc insaisissable, totalement captivant, à la limite de l'hypnose : L'album Racine carrée de Stromae . Sorti il y a maintenant plus de trois ans, cet album est tellement un album culte qu'il mérite bien sa petite chronique ici, que je republie (puisque je l'avais écrite il y a trois ans sur un autre blog, et que je suis fainéant, mais amoureux de ce disque). Racine Carrée débute avec Ta Fête . Une chanson à double sens qui décrit les envies de fête d'un adolescent et les risques que cela pourrait lui apporter. Des paroles simples mais efficaces, et une musique qui sans raison libère le corps de sa rigidité. Comme pour le premier album, c'est très électro mais à la différence de Cheese j'ai l'impression qu'un niveau vient d'être franchi dans les sonorités. J'y connais rien dans l'électro, je sais que c'est du son qu'on peut faire avec des machines à donner le mal de tête à un novice, mais si c'est bien

Le voilà de retour, le seul, l'unique, le vrai poète des temps modernes. C'est avec le cœur déchiré et l'âme ailleurs que nous retrouvons Damien Saez avec un album fort, un album débordant de poésie, de la poésie pour les maux, de la chaleur par les mots... L'oiseau liberté , un hommage aux victimes de la barbarie.  Une symphonie mélancolique. Des arrangements si légers que l'on plonge dans l’émotion sans retenue. Les brumes me donnent rendez-vous. Les souvenirs resurgissent au coin de ma vue. Il pleut dans la maison au fil de l'album, mais l’air m’enivre. Une goutte d’eau pourrait couler le long de ma joue, que je m’en foutrais royalement… Parce que c'est un album tout simplement beau. Qu'on l'aime ou pas, Saez à un style bien à lui, une voix lente qui peut vous basculer dans une déprime abyssale, mais un poète qui symbolise parfaitement la révolte qui ronfle en nous avec ses mots, avec nos maux. Nos maux encore frais, ceux qui nous font mal