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Affichage des articles du septembre, 2017

Ludwig Von 88 - Hiroshima

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Comme l'impression qu'il ne reste plus grand chose du mouvement alternatif qui a secoué la France dans les années 80. Les Bérus sont revenus une fois mais moins bien que Ludwig Von 88, Schultz s'est envolé il n'y a pas longtemps, Boucherie Prod a mis la clef sous la porte, Manu Chao est une superstar et Didier Wampas fait de la résistance.  Par moment, et par nostalgie, je me remet un petit disque. Parce que si j'ai l'impression qu'il ne reste plus grand chose de cette époque c'est aussi parce que je m'en suis éloigné, explorant des chemins musicaux différents. Souvent j'aime replonger dans cette période et je m'écoute avec plaisir l'EP Hiroshima qui est sorti en 1995 pour le cinquantième anniversaire de cette tragédie. Pour marquer ce devoir de mémoire, Ludwig Von 88 n'ont pas fait les choses à moitié. Eux qui souvent, très souvent - quasiment tout le temps - étaient dans la dérision et le festif (tout en n'oubliant pas la dé

Léonard Lasry - Le seul invité

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Son timbre de voix s'y prête, son univers singulier nous le suggère, sans faire de vagues, il s'imbrique artistiquement dans nos vies. C'est un mec fait pour les initiés.  Un EP promotionnel reçu il y a quelques mois. En chemin, le début d'une chronique a disparue de la circulation, un peu étouffées par les autres nouveautés. Pourtant, au milieu de quelques opus intéressants, Le seul invité a gardé fièrement sa place pendant plusieurs semaines dans la grande pile des albums à écouter. Doucement, il s'est rapproché de moi. Je l'ai écouté une fois, puis deux fois, dix fois... Avec à chaque fois de nouvelles sensations. Là, je n'ai jamais été aussi proche de lui, pour enfin vous en faire part et forcément, vous le conseiller. J'adore le titre éponyme, qui se décline superbement en deux autres versions. Un remix pour Dior par Lafayette, et surtout une version alternative par le crooner suédois Jay-Jay Johanson . A l'écoute (répétitive et excessive)

Joel Henry Little - Great Kills Friendship Club

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Une grande pop hallucinante, et cette faculté à aligner des titres parfaits dans le genre, surtout à un âge aussi jeune ? C’est Joel Henry Little , et il a tout pour embarquer les foules. Couteau-suisse de la pop, il écrit, compose, chante, enregistre, mixe et remastérise ses albums. Déjà trois au compteur, et le dernier m’emporte dans un bel enthousiasme. Enthousiaste oui, parce qu'aux premières écoutes, Great Kills Friendship Club laisse découvrir une musique d'une richesse époustouflante. Une belle pop enveloppée de folk, de jazz, de musique progressive, de cabaret, de classique et même de musique religieuse, avec un sens assez ciselé pour bâtir de superbes chansons d'envergure. Huit titres qui fusent et qui flottent. Les grandes mélodies s'installent là dans un coin de mon crane et le fait planer au beau milieu d'une fête foraine, à tel point que dans l'immédiat, je n'ai qu'une envie : Celle de me poser et me laisser décoller du sol emporté

Jon and Roy - The Road Ahead Is Golden

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Septembre s'installe, ses couleurs, sa fraîcheur, son ciel d'automne, ses nouvelles pages à écrire, et se calque sur un album que j'écoute amoureusement en boucle ces temps-ci et sans modération. The Road Ahead Is Golden le septième album des Canadiens Jon and Roy est un délice. Dès le premier titre Runner , l'instant devient apaisant. On s'installe je ne sais où, dans une sorte de road trip qui prend aux tripes très certainement, qui s'accroche aux rêves, décuple les envies de flâneries, de coucher de soleil, d'évasions, d'amour et de passions. Une passion pour cette musique, ce folk qui sent bon le feu de cheminée. Ouais j'ai ça en tête quand j'écoute Jon and Roy . Une musique si simple mais si belle. Un premier titre qui donne le ton. Un univers pas forcément joyeux aux premières écoutes, l'ensemble des chansons racontent des histoires fragiles ( Clever One ou l'excellent  Every Night ) mais d'une manière bien construite,

Tony Allen - The Source

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Cette semaine, Break musical fait sa rentrée niveau chronique, et je dois l'avouer j'ai un peu de mal à m'y remettre. Par contre les artistes ne chômes pas. Je dois bien avoir huit-neuf albums reçus ces derniers jours qui traîne encore dans leur emballage par faute de motivation mais aussi par celle de Tony Allen , qui, avec son nouvel album, occupe mon quotidien sonore du moment. Ni la rentrée, ni le temps ne m'aident. En rentrant du boulot, je balance les pompes et je m'affale dans le canapé pour un décollage relaxant dès  The Source de Tony Allen se lance dans mon lecteur CD. Ce mec est un génie, l'un des plus grands percussionnistes de l'histoire de la musique jazz actuelle. Enfin, j'y connais quasiment que dalle sauf que j'aime bien écouter les émissions jazz de FIP. et lui, je l'ai souvent entendu sur la bande FM de la meilleure radio du monde. Alors quand j'ai reçu l'album j'étais content. Ce douzième album de l’ex-batt