Ce que j'aime chez Bertrand Betsch , c'est ce mélange de cynisme et de fragilité qui n’a pas peur de s’exprimer, et qui me parle profondément. Dans l'univers de BB, autant l'auteur que l'auditeur, se mettent à nu, pour se livrer tel que l'on est. L'authenticité au rendez-vous. Deux ans après le saisissant La traversée , et un an après les doubles sorties de Orange bleue amère et Demande à la poussière , le boulimique d'écritures et de compositions est de retour avec un nouvel album. J'ai horreur de l'amour est l’illustration parfaite en neuf chansons, de ce que j’aime chez Bertrand Betsch. Il me rappelle tel que je l’ai découvert timidement il y a quelques années, torturé face aux vents contraires, émouvant et bouleversant de fragilité. À la fois par la grâce d’un minimalisme envoûtant porté par des orchestrations splendides, d’un chant pénétrant, et d’une authenticité à toute épreuve, il est, à l'image de sa pochette, tout en puissance et