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Affichage des articles du juillet, 2022

MPL - Bonhommes

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MPL c’est un style qui plaît d’une manière immédiate, de la chanson française pleine de bonne humeur et d'émotion, de la pop frétillante, un groupe de musique porteur d'espoir, typiquement ce dont on a besoin quand rien ne va et aussi -surtout- quand tout va bien. Entre rétrospectives et perspectives d'avenir, les cinq bonhommes de MPL (autrement appelé Ma Pauvre Lucette) sortent un nouvel album avec toujours le même sens de l'analyse des fracas de notre époque et de ce qui nous préoccupe au quotidien. Avec une plume toujours aussi si jolie, qui pourrait faire rougir quelques auditeurs émotifs parmi nous. On plonge rapidement dans les sentiments et les émotions fortes ( Sur une échelle ), emporté par des mélodies effrénées ( Bonhommes ) qui ne sont pas sans rappeler l'univers de Boulevard des Airs. Mais j’arrêterais la comparaison ici, MPL c'est l'esprit de chansons universelles dégustées au coin du feu, au fond d'un bar où seules se distinguent les âme

Dimoné - Ça pixellise

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Dans la catégorie album "piano-voix" qui dépote, voici le moment d'ajouter à la liste le dernier projet de Dimoné . Cet artiste est si génial que les mots échappent à le circonscrire. Ça pixellise est un capharnaüm de mots, de phrases, jamais ici par hasard, laissant planer des moments musico-poétiques avant que la voix "Ferré" du démon catalan ne soulève l'ensemble vers des voyages profonds. Après cinq albums et un EP, Dimoné continue de bousculer joyeusement les codes pour offrir à son  écriture de nouvelles textures, pour de nouvelles saveurs, dans un rendez-vous piano/voix avec Jean-Christophe Sirven . Cet instrument magnifique est probablement le mieux placé pour plonger au plus près du cœur des mots. Dans cet échange complice, ses mots prennent une dimension forcément différente. Plus intimes, plus vibrants, Dimoné ne fait pas que chanter, il conte et l'auditeur admirateur ne fait pas que l'écouter, il l'absorbe. La musique devient un livr

Lisa Portelli - L'innocence

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Rapport de la toute première écoute de ce nouvel album : une voix et une sensibilité musicale qui enveloppent l'esprit pour des moments d'apesanteur finalement rare. Lisa Portelli est une énième artiste que j'ai observé de loin pendant longtemps en sachant éperdument que j'allais aimer son univers sans jamais avoir pris le temps de franchir le pas. Je suis en vacances, j'en profite donc pour me lancer dans les nombreux albums que je dois veux chroniquer. Je me jette sur celui de la chanteuse à la pochette rassurante, intrigante. Les premiers titres qui me frappent sont Ennemi , Spleen puis vient Prière , ce dernier titre que j'écoute en boucle durant deux jours tellement il est beau explose soudain, quand la triste nouvelle se repend sur les murs virtuels des amateurs de bonnes musiques : Dani est partie. En effet l'invitée fait un feat toute seule sur ce morceau pour un piano/voix sublime dans une tempête de beauté poétique. Bouleversant et dorénavant te

La quinzaine de juillet 1/2

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En sélectionnant le meilleur de la musique actuelle,  Break musical   vous propose tous les quinze jours des découvertes et les dernières sorties clips à ne louper sous aucun prétexte. du 01 au 15 juillet 2022.  Avec Papapla - Dominique A -La Tata Mendoza - Alexis HK - Vincent Prémel - Dimoné - Dead Sexy - The Jordan - Victor Deverre - Ralph Of London - Godo & - Monolithe Noir et David Cranf. Papapla - Rouge et or Dominique A - Désaccord des éléments La Tata Mendoza - Somos Latinos Alexis HK - Bobo Playground Vincent Prémel - Les promesses du matin Dimoné - PV Dead Sexy - SomeBody Else feat.Oli De La Celle The Jordan - Naked In The Sun Victor Deverre - Muse bleue Ralph Of London - Flowers Of Edo Godo & - Last Calling Monolithe Noir - Barra Bouge (feat.Jawhar & Mirabelle Gillis) David Cranf - Les mutations

Cali - Lâche pas

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Vivre. Courir et vivre. Jusqu'à bout de souffle, vivre. Voilà Cali . Comme d'habitude, il donne tout, sans mentir. Car c'est ça vivre. Vivre pour aimer encore, vivre pour s'émerveiller toujours. Vivre pour y croire encore. Vivre pour niquer le temps assassin. Vivre pour ne pas lâcher. Vivre pour ne pas faire mourir les souvenirs. Tu le vois courir vers le bonheur ? Vivre c'est de la folie. D'une efficacité admirable dans sa composition, l'odeur espagnole y est savoureuse. La Catalogne aux frontières des sensations. Comme ce paysage que j'ai tant aimé et arpenté, du Canigou aux Albères, me rappelle sans cesse que ce pays est un sentiment à lui tout seul. Puis, le crescendo final, extrêmement puissant, m'offre le plus bel effet sur moi. À chaque fois, je suis pris dans l'élan d'un enivrement que je ne veux plus m'expliquer, mais je l'écoute en boucle. "Il" ne me lâchera jamais.  

Volume 10

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Mai-juin 2022 La B.O de mes deux derniers mois... Une playlist marquée par le concert hommage de Philippe Pascal qui s'est déroulé le 24 juin à la salle de la Cité de Rennes. On y retrouve évidemment Marquis de Sade , Marc Seberg , mais aussi des références, des effluves Post-punk des années 80 comme Bauhaus , Tones On Tail , Robert Smith ... On retrouve aussi des titres "échappés" de chroniques ou de Quinzaines musicales qui m'ont marqué comme ceux de Mellissmell , Roseland , Edgär , Siau mais aussi des nouveautés qui claquent comme la nouvelle immense œuvre de Pomme , la dernière merveille de Michael Wookey et le retour sublime de Cali (hey tu sais, dès que tu mets du violon : je fonds.) Sans oublier de finir par un petit tour dans le walkman de Max. 01 - Nelly - Pomme 02 - Jamais + jamais (Live) - Agnès Bihl / Yves Jamait 03 - Let It Go - Roseland 04 - Silent World - Marquis de Sade 05 - Alice - The Sisters of Mercy 06 - Akhnaten : Window of Appearances - Paul Es

Olivier Rocabois - The Pleasure is Goldmine

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"The Pleasure Is Goldmine EP pose les bases d’un néo-psychédélisme breton. Une collection de cinq chansons, soit trois compositions inédites, une improvisation chamanique et une brillante relecture d’ I’d Like To Make My Exit With Panache signée du compère Christophe Vaillant aka Le SuperHomard. Les conflits de loyauté, la vie dans une cité fluviale, la prédestination dans les classes moyennes, les amitiés que l’on croyait indestructibles : autant de sujets survolés avec la superficialité qui caractérise cet auteur-compositeur-arrangeur-producteur-chanteur aux béances narcissiques dignes de la faille de San Andreas. Entre Beatles tardifs et premières lueurs du glam, ce trufficulteur pop chante des hymnes polythéistes célébrant les joies domestiques ou les paniques existentielles. Fer de lance du courant chamber punk (la rencontre fortuite sur une table de dissection de la pop baroque des Zombies et du désespoir hypermnésique de Georges Perec), faux anarchiste sujet à des bouffées