Matmatah - Plates Coutures
Je ne voulais pas que le groupe s'arrête. Comment vivre en Bretagne si la flûte de Stan ne résonnait plus au loin ? Je ne voulais pas tirer un trait sur mon adolescence, et faire de ce groupe qu'un souvenir. Ô joie que j'aime 2017... L'album est presque rayé à force de tourner, Plates Coutures ne s'explique pas, il se vit, se ressent, se respire.... Oui respire, respire... Matmatah est de retour !
Prévu pour le 03 mars 2017, cette chose risque de cogner très fort au creux de la poitrine des fans de la première heure. Plates Coutures, le cinquième album studio de Matmatah va-t-il réussi à effacer les longues années d'absence ? Franchement oui. Cette chose… est un album dans une classe à part.
Rebelote, la première pièce Nous y sommes, reprend un peu là où ils nous avaient laissé. Grosses guitares, énergie rock, embarquement immédiat dans des paroles qui ressemblent aux mots du groupe, parfois brutaux sur le monde qui nous entoure, tout le temps lucide.... Dansons en cette fin de civilisation ! Aussitôt embarqué, aussitôt chamboulé... Lésine pas et devenir un brin perturbé, percuté par les émotions suscitées, par les magnifiques arrangements de ce deuxième titre, accompagnés de batterie et de percussions ainsi qu'à un rythme fédérateur qui fait l’effet d’une chape de plomb sur cette poitrine. Comme on touche de près le bonheur que peuvent nous apporter Petite frappe ou Marée haute. Comme on prend un plaisir aérien avec Toboggan, magnifique balade nostalgique dont il est difficile de ne pas s'en mordre les lèvres, les yeux humides, moi je fonds, je succombe, je meurs d'amour... Matmatah se montrant plus vulnérable que jamais, se fissurant l'âme en chantant des mots mélancoliques sur une chanson dépouillée par rapport au reste de l’album. Une orchestration minimaliste, sans arrangements lourds pour réussir à nous toucher droit au cœur. Respire... Respire... Ce n'est que la moitié de l'album... Retour à la normale, les plus courageux seront récompensés, magnifique titre essoufflant, qui vient accélérer ce cœur qui continue de battre. Fait gaffe, le meilleur peut être gardé pour la fin. Huit ans après, les mecs ne sont toujours pas cramés. Et oui, Entre les lignes est un autre coup de grâce : il fait chaud dans les bas-fonds avec cette balade juste avant le mur sonore Overcom qui vient comme nous réveiller d’un cauchemar. C’est avec une mélodie folk fringante que l'album se termine. Peshmerga. Un dernier morceau sur fond noir, mais remplie de lumière, une lueur d’espoir.
Plates Coutures cogne au creux de la poitrine sans vouloir s’arrêter. Matmatah signe un cinquième album chargé d'émotions, de fougue, avec son caractère unique qui nous avait manqué. Jetez-vous dessus pour l’écouter. Et regardez près de chez vous, le groupe est sur la route. Pas besoin de vous faire un dessin, sur scène ça va être mémorable.
Rebelote, la première pièce Nous y sommes, reprend un peu là où ils nous avaient laissé. Grosses guitares, énergie rock, embarquement immédiat dans des paroles qui ressemblent aux mots du groupe, parfois brutaux sur le monde qui nous entoure, tout le temps lucide.... Dansons en cette fin de civilisation ! Aussitôt embarqué, aussitôt chamboulé... Lésine pas et devenir un brin perturbé, percuté par les émotions suscitées, par les magnifiques arrangements de ce deuxième titre, accompagnés de batterie et de percussions ainsi qu'à un rythme fédérateur qui fait l’effet d’une chape de plomb sur cette poitrine. Comme on touche de près le bonheur que peuvent nous apporter Petite frappe ou Marée haute. Comme on prend un plaisir aérien avec Toboggan, magnifique balade nostalgique dont il est difficile de ne pas s'en mordre les lèvres, les yeux humides, moi je fonds, je succombe, je meurs d'amour... Matmatah se montrant plus vulnérable que jamais, se fissurant l'âme en chantant des mots mélancoliques sur une chanson dépouillée par rapport au reste de l’album. Une orchestration minimaliste, sans arrangements lourds pour réussir à nous toucher droit au cœur. Respire... Respire... Ce n'est que la moitié de l'album... Retour à la normale, les plus courageux seront récompensés, magnifique titre essoufflant, qui vient accélérer ce cœur qui continue de battre. Fait gaffe, le meilleur peut être gardé pour la fin. Huit ans après, les mecs ne sont toujours pas cramés. Et oui, Entre les lignes est un autre coup de grâce : il fait chaud dans les bas-fonds avec cette balade juste avant le mur sonore Overcom qui vient comme nous réveiller d’un cauchemar. C’est avec une mélodie folk fringante que l'album se termine. Peshmerga. Un dernier morceau sur fond noir, mais remplie de lumière, une lueur d’espoir.
Plates Coutures cogne au creux de la poitrine sans vouloir s’arrêter. Matmatah signe un cinquième album chargé d'émotions, de fougue, avec son caractère unique qui nous avait manqué. Jetez-vous dessus pour l’écouter. Et regardez près de chez vous, le groupe est sur la route. Pas besoin de vous faire un dessin, sur scène ça va être mémorable.
Tracklist
01 - Nous y sommes
02 - Lésine pas
03 - Petite frappe
04 - Marée haute
05 - Toboggan
06 - Retour à la normale
07 - Ô ma beauté
08 - Entres les lignes
09 - Overcom
10 - Margipop
11 - Peshmerga
01 - Nous y sommes
02 - Lésine pas
03 - Petite frappe
04 - Marée haute
05 - Toboggan
06 - Retour à la normale
07 - Ô ma beauté
08 - Entres les lignes
09 - Overcom
10 - Margipop
11 - Peshmerga
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