Articles

Affichage des articles du novembre, 2017

Makja - Car née de doutes

Image
Il m'a mis dans sa poche le jour où il est venu sans bruit faire vibrer sa première note, ses premiers mots avec le son de sa voix.  MAKJA - UN CAMP et j'ai plongé immédiatement... Depuis, je me laisse diluer docilement...  Car née de doutes , titre extrait de son nouvel opus à venir (Ne te retourne pas). "Le nez dans l'écriture et le cœur allant vers de nouvelles aventures..." Makja vient de nous livrer une nouvelle chanson comme un nouveau souffle au milieu de ses projets. L'artiste sème encore ses mots, pour récolter et distribuer les émois. Réalisé sur les terres corses d’origine de sa grand-mère maternelle, Makja avait envie de revenir aux racines, s'inspirant de l'île de beauté de son enfance, si sauvage, si forte et si fragile à la fois. Contraste et reflet d'un texte puissant, imprimé par la vie souvent bouleversante, ses chemins croisés, ses routes abandonnées auxquelles on a donné une seconde chance. Tout est parfait quand no

De Calm - La bonté est bizarre

Image
En cette semaine de commémorations des événements du 13 novembre, De Calm vient de poster le clip d'une chanson issue de leur dernier album Disparue Juliette . Originalité du projet, le titre a été re-écrit et interprété avec les élèves du collège de la Montagne Noire de Labruguière (81). Une expérience créative, unique et intense. Un clip incroyablement beau et émouvant ! Bravo aux jeunes et aux artistes pour le boulot ! "Ce titre a été écrit avant les événements. Il figure sur notre dernier album "Disparue Juliette". Il s'agissait au départ d'une déambulation nocturne à la recherche d'humanité. Peut-être celle qu'on guette dans les concerts. Nous avons été troublé qu'il entre en résonance avec ce qui s'était passé au Bataclan. Nous avons pris la liberté de changer une ou deux petites choses mais tout était déjà là. L'hommage s'est prolongé avec la réalisation d'un clip avec des élèves du Collège de la Montagne Noir

Slim Paul - Le Blues de Scarecrow en album solo.

Image
Slim Paul , si ce nom ne vous dit encore rien et que vous êtes fan de Hiphop et de Blues, alors vous avez vraiment raté quelques chose.  Car Slim Paul , c’est avant tout en tant que chanteur Blues du groupe Scarecrow ( www.facebook.com/blueshiphop ) que nous l’avons connu. Les toulousains de Scarecrow ont mis une grosse baffe à la scène hiphop et blues ces huit dernières années sur toute la France et même à l’étranger en mélangeant avec brio les deux style pour n’en faire qu’un unique, le leur : blues hiphop. On vous invite à découvrir et acheter les albums du groupe  à l'adresse suivante :  www.blueshiphop.bandcamp.com Aujourd’hui c’est la fin de Scarecrow , fin définitive là est la question … on ne sait pas trop ! Mais en tout cas, les membres partent dans différents projets chacun de leur coté ! Pap’s Batteur de Scarecrow est actuellement dans Paranoïd un groupe de pop rock. Adrix Antibio le MC de Scarecrow semble préparer des choses aussi, un album hiphop ? On att

Chouf - Volatils

Image
Après ma première écoute de Volatils , le petit dernier de Chouf , j’ai eu envie de serrer le grand gaillard dans mes bras. Chouf quand il chante, il prend un maximum de place dans le cœur pour y faire naître des trucs positifs et heureux qui pétillent. Heureuse est mon âme, ou comme les paroles accompagnées d’un rock qui s’étire sous d'autres styles. Et l'auditeur qui découvre ce quatrième album vole de surprises en surprises. En plus de la musique qui voyage en terres rock, jazz, swing et chanson française, l'écriture de l'artiste est également incroyable. Sous ses airs de crooner, Chouf perpétue l'esprit de Brassens et rien que pour ça j'ai envie de le serrer dans mes bras. Quelle bonne idée de chanter en français, car poétiquement, ses mots sont un régal. Des mots hauts comme ceux d'un Christian Olivier , des mots forts comme ceux d'un Mano Solo , des mots justes comme ceux d'un Magyd Cherfi , des mots doux comme ceux d'un Dimoné

Mayerling - I live here now

Image
On avait découvert Mayerling  ( François Gauer, Rodolphe Bary) avec leur premier album Confession. De retour avec I Live Here Now  un 2ème album autoproduit. Ce deuxième opus est clairement électro pop, aux accents volontairement 80’s même si on se ballade parfois avec une nonchalance décontractée entre la musique lounge un brun exotique, new wave 80’s, lo-fi, de l’électronique-ambiant  aux accent de BO de film ce qui n’est pas sens rappeler AIR et sa BO de Virgin Suicide ou même son superbe album Moon Safari.  On se sent bizarre et plongé parfois dans une atmosphère étrange à la David Lynch puis soudainement dans un film de Sofia Coppola à l’ambiance légère de bulles de savons, douce, édulcorée et pop. Une musique down tempo, reposante qui laisse place à l’imagination à la rêverie. La force de cet album est qu’en restant cohérent dans un style électro pop chaque morceau possède sa couleur propre.  Un album qui ne fait pas pale figure par rapport aux aînés et aux référenc

King Child - Meredith

Image
King Child est né de la rencontre entre deux musiciens Jean Prat du groupe Redrocks et Quentin Hoogaert de Leopold Tears, cela donne un duo franco-belge mélangeant leurs influences communes. À la compo et aux différents instruments on retrouve Jean et au chant Quentin. Ils arrivent aujourd’hui avec un album sorti en septembre dernier : Meredith .  A l’agréable écoute on découvre un rock-pop atmosphérique lumineux et énergique aux accents de Radiohead, Girls in Hawaii ou d’Archive.  Les textes sont emprunt d’une grande poésie et qui se veut parfois engagée comme sur le morceau « 23 Février » évoquant les violences faites aux femmes. Un album ou la dualité s’affronte souvent entre sensibilité et force, mélancolie et puissance. La voix de Quentin (aux accent de Tom York ou d’un Matthew Bellamy) forte et fébrile à la fois, monte, descend se ballade dans les morceaux  tandis que les synthés arrosent derrière de leur épique-lyrisme.  Bref, ces onze titres sont à délecter, à é

Sacha Bernardson - Rockall

Image
A la première écoute : Pop, electro et minimaliste mais définitivement onirique, lyrique. Avalanche de voix, de polyphonies, de beats triturés et de Synthés nous transportant vers de grands espaces, paysages, montagneux et maritimes. Un disque qui prend parfois la sonorité d’une B.O de film. On peut facilement penser à Bjork et aux albums Medulla et Homogenic . Les arrangements de voix polyphonique de cet album, et particulièrement celle de la chanson Time to Wake Up et Nocturne , ou même ces arrangements électroniques, ces synthés, ces basses, ces beats semblent sorti de ces deux albums cultes de Bjork.  Mais dire que l’univers et la musique de Sacha Bernardson n’est qu’une pâle copie de Bjork serait injuste, simpliste et réducteur car même si on y retrouve parfois les mêmes codes c’est pour mieux les digérer et se les approprier pour mieux créer son propre univers. Rockall est un album ambitieux, pop, electro, bruitiste, mélancolique et joyeux. Un album qui prend des ri

Debout sur le zinc - 3 jours debout

Image
Un petit plaisir de mon adolescence resurgit à la sortie de ce double album live. Debout sur le zinc c'était les rythmes, les mélodies, l'accordéon, les chants. Y'avait quelque chose de particulier, un goût de bonheur, une musique entre ami(e)s, une joie de vivre. En février 2017, Debout sur le zinc remplissait le Café de la Danse lors de trois soirées acoustique, électrique et world, invitant entre autres Fredo des Ogres, Romain Humeau d'Eiffel, Mamani Keita, les Fatals Picards, Sages comme des sauvages... Guitares, cuivres, accordéon, bonne ambiance, allez hop en scène ! L'album commence par le magnifique Le cran . On y sent toute l'odeur de l'instant parfait qui s'évapore de la scène pour se diffuser au-dessus d'un public acquis depuis longtemps. Sur les routes depuis 1995 avec neuf albums studios au compteur,   En plus de l'agréable présence d'artistes/ami(e)s, ce 3 jours debout rappelle l’immense talent du groupe. L'ar

Cécile McLorin Salvant - Dreams and Daggers

Image
Fin de journée d'automne, humeur maussade. Tu pars du travail fatigué, tu comates dans le métro, dehors il pleut alors tu te dépêches de rentrer chez toi à pas de courses. Tu jettes tes habits partout à travers la pièce, tu te fais couler un bain, tu te mets l'album de Cécile McLorin Salvant , tu éteins les lumières, tu allumes une bougie. Et voilà, le bonheur. La franco-américaine nous livre un double album live en hommage aux grandes voix féminines du jazz. À travers ce disque lumineux, c'est le cas de le dire avec sa pochette très artistique, Cécile McLorin Salvant plonge l’auditeur dans une introspection profonde qui regorge de pépites d’or auditives. De sa voix douce qui fait bercer tous les maux de l’âme. Le piano guide la voix. La voix enlace le piano. En plus d’être orné par un naturel étonnant, il va sans dire que la production musicale y est pour beaucoup et demeure impeccable en matière de minimaliste. Dreams and Daggers est un travail intime comme il

«Même les gens qui n’aiment pas le reggae aiment Bob...»

Image
Un univers oscillant entre soul, pop, ballades anglaises et reggae, Vanupié joue partout, pour tout le monde et plaît sans aucune distinction. Nous l’avons rencontré pour vous sur le festival Reggae Temple 2017 .  Je te te laisse te présenter   Je m’appelle Vanupié, c’est mon nom d’artiste, je suis musicien depuis une dizaine d’année un peu plus et j’ai commencé dans le métro. J’ai fait un premier album en 2013 qui s’appelle Free Birds et là je viens de sortir un EP qui s’appelle Janus . Et mon deuxième album sort en mars 2018. Le métro a été une sorte d’école pour toi, comment cela t’as servi pour ta carrière, ta musique ?  Le métro c’est comme une salle de répète, t'as pas de pression parce que si tu arrives et que tu joues pas bien… bah personne s’arrête. Puis tu es tout seul, tout va bien, tu fais ce que tu veux et personne te fais chier. Si jamais c’est bien les gens s'arrêtent donc la tu as une vraie écoute, tu ne peux pas t'arrêter au milieu de ton mo