Spleenarium - Volume 1
Dead Skin et mon cœur s'arrêtent pendant quelques secondes juste pour voir la beauté du jour disparaitre peu à peu devant mes yeux, ce spectacle magnifique auquel je participe sans que mon esprit ne comprenne quoi que ce soit, l'effet de la musique y fait un petit peu quand même. Surtout en écoutant du folk, du folk rock qui sent bon le bois d'une guitare et en regardant un coucher de soleil. Combo parfait, le pied ! Puis Aerialist et tout se détache vers le ciel dans son assourdissant éclat, sans artifice c'est un feu, une communion, un tour de force qui me brûle sans le moindre impact sur la peau. C'est à l'intérieur que ça se consume. Inhalation de coup de trompette, de refrain fédérateur, au galop vers les sentiments, ils sont forts ces toulousains de la côte Ouest. Mais pas que, c'est un voyage. A la mélodie de Late, l'image des grandes étendues irlandaises résonnent dans ma tête. Une musique qui aspire, la production est propre et le chant m'embarque. Un peu folk, un peu rock, un peu pop, un peu bluegrass aussi (Bad joke), Spleenarium est un laboratoire musical, un rond point au milieu d'un carrefour où se croisent divers chemins de courants musicaux. Comme tout bon groupe de folk qui se respectent, le projet de Spleenarium n'a aucune frontière et puise sa richesse dans les différentes expériences de ses musiciens issus de plusieurs groupes de la scène toulousaine (Westwego, Octarine, The Deniro's, The Red Woods, Rusty Bells, Dusty Winds, Face-b, Loup Malevil...)
Et puis Honey Tale, pesant comme une caresse, enivrant comme un enlacement, où tout s'efface sous les traits de cette apogée au beau milieu de l'album. Mes plus grandes envies de l'instant présent ne font pas le poids. Je sens mon cœur rugir d'un soupir. J'ouvre les yeux après l'envoutant Off the wall, espérant que tout ai changé, mais non, c'était une parenthèse, une belle parenthèse dans la mélancolie de cette fin prématurée du monde, accentuée encore plus par ce morceau à l'allure d'un titre de The Doors aux mélodies psychédéliques. Je termine le voyage avec le sublime Beforexam Blues et l'optimiste On a sunny road, je reprends donc la route vers ma vie, dans ma solitude sociale où rien ne sort ou n'entre en ce moment en me promettant très fort de revenir poser mon esprit sur Volume 1, le premier bel album de Spleenarium pour une grosse dose de liberté en toute légalité et pour de bons effets secondaires garantis !
Tracklist
01 - Dead Skin
02 - Aerialist
03 - Late
04 - Bad Joke
05 - How to
06 - Lo que serà y lo que ha sido
07 - Honey Tale
08 - Messanges
09 - A sheet of certainty
10 - Off the wall
11 - Beforexam Blues
12 - On a sunny road
20 novembre 2020
www.spleenarium.bandcamp.com
www.facebook.com/spleenarium
super chronique !
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