Plaisir coupable : Indecent Obsession / Whispers In The Dark (1992)


Il était une fois un plaisir coupable.
J'étais un enfant de quatorze ans qui voyait le monde avec des yeux innocents et purs, jouant pourtant les bonhommes costauds comme ceux qui écoutent du rock fort. Mais derrière cette apparence se cachait une tendresse, un cœur d'artichaut qui se perdait rapidement dans l'obscurité. Chaque nuit, alors que les étoiles scintillaient dans le ciel et que la lune illuminait faiblement les rues désertes, je me retrouvais seul dans ma chambre, caché sous la couette, serrant fort mon oreiller, comme si c'était le seul rempart entre moi et les sombres désirs que me procurait la chanson de ce boys band australien, et surtout le troublant David Dixon au chant qui en fait, n'était pas si beau que ça. Bref, ses murmures dans l'obscurité semblaient danser autour de moi, comme des sortes d’ombres insaisissables. Ils faisaient valser les papillons dans mon ventre et m’aspiraient dans les profondeurs de la nuit. Mais je me taisais, priant pour que le jour arrive rapidement et dissipe mes craintes d’être surpris par mes potes en tombant sur le CD deux titres dont j’ai toujours ignoré à quoi ressemblait le deuxième morceau (Cry For Freedom) tellement j'ai écouté Whispers In The Dark en répétition obsessionnelle...

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