Tant qu'l'amour innondera mes matins...

 J'y retourne, ça fait tellement de bien.

Samedi soir, devant mon écran, j'ai les yeux qui pétillent, spectateur de l'une des plus grandes interprétations du siècle et possiblement des précédents. Et dire que je ne suis pas plus que ça intéressé par les Jeux Olympiques...

Quelques jours après, en replay sur FranceTV et en écoutant de nouveau cette version majestueuse je repense au show de Gojira, au cavalier sur l'eau, à la vasque, au ballon enflammé qui s'envole puis Céline. Explosion de sentiments. Elle a fait pleurer LA Vie, elle a fait vibrer L'Amour, elle a fait briller L'Espoir. N'a-t-elle pas décroché la Lune ? En tout cas, elle l'a éclipsée dans ce ciel parisien ce soir-là. 

Qui d'autres pouvaient chanter si haut, si beau ?
La Tour Eiffel comme scène, Paris comme public, le Monde figé devant son interprétation époustouflante, à la hauteur de l'évènement. J'aurais aimé ressentir ce qu'elle à vécue là-haut, mais juste l'imaginer ça me paraît abyssal.

Les éloges continuent de pleuvoir. Quoi de plus normal ? 
Les haters se déchaînent également, critiquant allègrement les autres performances de la cérémonie. Quelle triste existence pour eux. Ah, s'ils prenaient le temps d'écouter les paroles de cette chanson, s'ils ressentaient la profondeur de ce que peut transmettre une artiste aussi grande, ils ne gaspilleraient pas leur temps précieux à déverser leur haine et leur peur de la différence sur les réseaux sociaux. Et que dire de ceux qui auraient préféré voir Mireille Mathieu au sommet de la Tour Eiffel ?

Arf, j'y retourne.

Tu sais Céline, jusqu'à ce fameux vendredi 26 juillet je t'en ai tellement voulu de ne pas être venue aux Vieilles Charrues, j'aurais aimé refaire vivre en moi le Ziggy de mes quatorze ans, mais plus maintenant, plus aujourd'hui, plus après ce que tu viens de nous offrir.

J'y étais.
Derrière ma télévision certes, mais j'y étais. 
J'y retourne encore.