Mes cinq albums préférés de Miossec


 ~ 5 ~

Avec 1964, ses mots déferlent sur moi, avec la force des peines et des histoires qu'il avait à raconter, résonnant avec ma propre solitude nocturne. Enivré par ses mélodies et ses textes, ses chef-d’œuvre que sont Je m'en vais, Rester en vie, Désolé pour la poussière, Les gueules cassées, je me laisse toujours emporter dans ses chroniques d'une vie écorchée. C'est l'amour, la perte et la résilience qui donnent cet atmosphère incroyable à l'album. Chaque chanson révèle une intensité émotionnelle qui me bouleverse, tout en m'apportant un réconfort inattendu. Cet album est devenu un compagnon précieux, une source de poésie et de profondeur dans les moments de solitude. Accompagné par l'Orchestre lyrique d'Avignon, 1964 offre cette richesse sonore, forte, émouvante qui marque forcément les écoutes. Du premier au dernier titre ce n'est que du plaisir. en chronique sur Break musical




~ 4 ~

L'étreinte sorti en 2006, est un voyage musical où ma mélancolie est souvent au rendez-vous. Bien sûr ça aide pas mal avec un titre aussi puissant  et évocateur qu'est La mélancolie, mais dans ce disque il y aussi Mes crimes : le châtiment, Quand je fais la chose, Le loup dans la bergerie, Les grandes marées et 30 ans qui a résonné en moi très fort le jour où j'ai passé le cap de la trentaine.




~ 3 ~

Ce neuvième opus, enregistré avec le cœur, est une apothéose de vingt ans de carrière, minimaliste et émouvant. Chaque chanson comme Le Cœur, Samedi soir au Vauban, Qui nous aime, répondez par oui ou par non (de Sophie Calle), Bête, comme j'étais avant et Nos morts, résonne de beauté et de sensibilité, faisant de cet album un véritable chef-d'œuvre. Les critiques louent unanimement ce retour magistral, confirmant Miossec comme un artiste inimitable, capable de toucher les âmes avec ses mélodies et ses paroles poétiques. J'ai assisté à la sortie de ce disque à Brest en avril 2014, dans la salle du Quartz que je voyais depuis le balcon de ma chambre du Vauban, c'est donc une histoire forte que je partage avec ce disque. en chronique sur Break musical




~ 2 ~

Le jour où j'ai entendu (et découvert) Miossec chanter Regarde un peu la France, mon cœur a chaviré. La simplicité brute de ses arrangements met en valeur la puissance de ses mots, une poésie qui touche l'âme sans détour. Le cul par terre, Merci pour la joie, Recouvrance, Des moments de plaisir... Ce premier album de 1995, plein de mélodies mélancoliques et de textes torturés qui reflète parfaitement l'univers de Miossec. Avec des chansons qui évoquent la douleur de l'amour et la quête de soi, Boire est un témoignage sincère et audacieux de l'artiste breton. Un album incontournable, animal, explosif et honnête, qui continue de résonner profondément. Au Panthéon de la scène française. en chronique sur Break musical




~ 1 ~

Il surclasse Boire de la première place parce que Finistériens possède cette atmosphère bretonne qui me rend si vivant. Les influences musicales de Yann Tiersen à la production font aussi que... évidement, les deux artistes sur le même disque ne pouvait que me faire exploser le cœur. La bande originale de ma vie, 2011 je venais enfin découvrir mes terres bretonnes. Poétiques et brutes, les éléments naturels du Finistère, tels que le vent, la mer et la pluie, se mêlent à des thèmes de nostalgie, de douleur et de réconfort. C'est la complexité des émotions humaines, des ruptures sentimentales à la quête de bonheur et de liberté que l'on sent sur ce disque comme des embruns. C'est la fusion de la mélancolie et de la beauté capturant l'essence de cette Bretagne intense qui rend cette sincérité bouleversante. Seul ce que j'ai perdu, Les chiens de paille, Nos plus belles années, Fermer la porte, Loin de la foule, Une fortune de mer... Rien que d'évoquer ces titres, je n'ai qu'une envie : me visser dans le canapé, poser le disque sur la platine, le casque sur les oreilles et regarder le ciel du jour disparaître...  en chronique sur Break musical




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