L'ombre du 8 - Session nomade
C'est délicieux de flâner les après-midis d'automne au milieu d'une végétation en mutation et de s'enivrer du parfum du temps qui change au-dessus de nos têtes. Surtout quand une découverte musicale résonne encore dans un esprit où se mélangent les essences nomades de la nature.
Quand je regarde la pochette, je me sens agréablement tout seul, au milieu ce paysage qui danse sous sa fausse allure de désert. Alors pris dans le filet de mon imagination, je m'interroge... Est-ce le vent frais d'octobre qui souffle sur la plaine, les nuages chargés de pluie au-dessus mon chapeau ou cette envie de solitude qui exaltent certaines de mes pulsions ?
Peut-être tout cela à la fois, où est-ce juste ce visuel qui m'inspire et cette Session Nomade qui m'aspire dans une fièvre au rock sombre et aérien. Parce que L'ombre du 8 invite au voyage, dans un road-movie aux allures de western moderne et francophone berçant les âmes d'une musique généreuse. Juste dessous le crâne, les mélodies flottent et le disque dégrise, car le rock progressif à ce don de chambouler quelques parties de notre corps, si ce n'est toutes. Sans surprise, Avant l'été devient vite ce petit plaisir thérapeutique qui touche par la grâce de sa mélodie envoûtante et d'un chant puissant. Le second titre de l'album Beauté sauvage dans la même veine musicale est éblouissant. Il me fera rajouter que la dernière signature de qualité du groupe est aussi l'écriture. Des mots qui n'en démordent pas, des mots qui accrochent l'attention. Mon âme sœur, La pesanteur, encore des titres dont il est difficile d'en sortir tellement l'ensemble de chaque morceau est prenant. Et puis que dire de Icare version instrumentale... Rien parce que cela est inutile lorsque la meilleure façon de se faire émotionnellement une idée, reste de découvrir par soi-même. Moi je retourne me balader là-bas, littéralement absorbé.
L'ombre du 8 est une formation classique, mais un trio terriblement efficace. Avec Session Nomade les lyonnais offrent une ivresse, qui sans aucun doute, doit se vivre sur scène. Dans une salle fermée, le volume à fond, les corps chauffés par une ambiance dont l'ampleur ne peut-être qu'à la hauteur de leur talent. En tout cas, en version album le plaisir est définitif.
Peut-être tout cela à la fois, où est-ce juste ce visuel qui m'inspire et cette Session Nomade qui m'aspire dans une fièvre au rock sombre et aérien. Parce que L'ombre du 8 invite au voyage, dans un road-movie aux allures de western moderne et francophone berçant les âmes d'une musique généreuse. Juste dessous le crâne, les mélodies flottent et le disque dégrise, car le rock progressif à ce don de chambouler quelques parties de notre corps, si ce n'est toutes. Sans surprise, Avant l'été devient vite ce petit plaisir thérapeutique qui touche par la grâce de sa mélodie envoûtante et d'un chant puissant. Le second titre de l'album Beauté sauvage dans la même veine musicale est éblouissant. Il me fera rajouter que la dernière signature de qualité du groupe est aussi l'écriture. Des mots qui n'en démordent pas, des mots qui accrochent l'attention. Mon âme sœur, La pesanteur, encore des titres dont il est difficile d'en sortir tellement l'ensemble de chaque morceau est prenant. Et puis que dire de Icare version instrumentale... Rien parce que cela est inutile lorsque la meilleure façon de se faire émotionnellement une idée, reste de découvrir par soi-même. Moi je retourne me balader là-bas, littéralement absorbé.
L'ombre du 8 est une formation classique, mais un trio terriblement efficace. Avec Session Nomade les lyonnais offrent une ivresse, qui sans aucun doute, doit se vivre sur scène. Dans une salle fermée, le volume à fond, les corps chauffés par une ambiance dont l'ampleur ne peut-être qu'à la hauteur de leur talent. En tout cas, en version album le plaisir est définitif.
facebook.com/lombredu8
www.lombredu8.com
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