The Celtic Social Club - A New Kind of Freedom

Un souffle écossais est venu déclencher une tornade dans mon corps, une musique qui me tire de joie dans un verre de Guiness, avec de la cornemuse tout autour... Ça frétille partout là. Ayant grandi au son de bonnes musiques où l'on pouvait retrouver des albums de The Silencers ou encore The Waterboys, et avec une passion extravagante pour ma terre bretonne, c'était couru d'avance que j'allais l'aimer ce troisième album de The Celtic Social Club.


Comme souvent avec le rock celtique, voici un album aux mélodies terriblement ravageuses, pour des airs dans la tête qui ne peuvent plus en sortir. Si vous ajoutez à cela, la présence de Jimme O'Neill plus frais que jamais derrière le micro, alors là... Pour ce troisième album un peu plus rock sans délaisser le traditionnel, le groupe annonce clairement qu'il ne revient pas sur les scènes pour poser des velux, mais bien pour faire danser les foules. Car si l'album est excellent, c'est par la scène que cette musique se respire. C'est sur les routes que le groupe partagera au mieux sa passion. Un plaisir musical soigneux, minutieux, ne laissant rien au hasard. En atteste le premier morceau A New Kind of Freedom premier extrait savoureux. Personnellement c'est sur le très enthousiaste Lucy Wan que mon cœur explose. Véritable plaisir qui dresse les poils et m'étouffe sous les envies de revoir Glascow. Et tout le long de l'album le voyage s'annonce vivifiant. Si j'ai évoqué Glascow, d'autres envolées me transporte de Bretagne en Irlande, de Dublin à Londres, un peu Pink Floyd (l'hypnotisant After The Fall...), un petit peu The Clash... Un peu beaucoup The Pogues (L'instrumental et inlassable A Dub for Black Donald), un peu surf music (le fantastique The Birds), un peu rock, un peu folk, un peu blues, un peu groove, un peu de tout pour beaucoup de brassage multiculturel dans un esprit festif. Onze titres savoureusement mis en abîme par le banjo de Goulven Hamel, le violon de Pierre Stéphan, ou encore les uilleann pipes de Ronan Le Bars, la basse de Richard Puaud, l'harmonica de Mathieu Pequeriau puis les percus de Manu Masko... Un club de musicos exceptionnels et reconnus dans le patrimoine musical breton, qui en ont sous la semelle. Et puis Christmas 1914, premier single à être sorti à Noël dernier en duo avec le Sénégalais Faada Freddy que je découvre avec une admiration débordante. Une chanson comme une ode à la paix, dans un esprit fraternel, sincère comme on les aime... à l'image de cette musique traditionnelle ouverte vers le monde. 


Faites passer autour de vous, monter le volume, partager cette musique tant que possible... Celle-ci fait lever les verres et fait décrocher des sourires éveillés. Ça claque, c'est tout, et ça fait un bien fou. 

Tracklist
01 - A New Kind of Freedom
02 - Dreams to Believe in
03 - Lucy Wan
04 - Hoolieman
05 - Christmas 1914 (feat Faada Freddy)
06 - Aliens
07 - The Birds
08 - When You Need Someone
09 - A Dub for Black Donald
10 - Sack A Bones
11 - After The Fall

19 mai 2017
10h10 / Sony Music



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