Poésies musicales

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Le temps qui reste de Serge Reggiani

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Parce que c'est la plus belle chanson française de tous les temps ? Je crois qu'il n’y a aucune autre chanson qui me serre autant le cœur que Le temps qui reste de Serge Reggiani sur un texte de Jean-Loup Dabadie et une très belle musique d'Alain Goraguer. Je ne l’ai pas choisie parce que la voix fatiguée de son interprète me rappelle celle d'un grand-père que j'aurais aimé connaître, avec qui j'aurais pu découvrir la vie. Je ne l’ai pas non plus choisie parce que choisir Serge Reggiani, c’est choisir l'un des moyens le plus sûr pour éviter les jets de pierres des pédants du monde de la musique. Je l’ai choisie parce que, pour moi, c’est la plus belle chanson française de tous les temps. Et si quelqu’un venait à dire que ce n’est pas le cas, je le prendrais personnellement. C'est une de ces chansons que l’on ne découvre pas par hasard. Pour moi, et comme pour beaucoup de gens j'imagine, c'est par le film Deux jours à tuer avec Albert Dupontel qu
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Mirabelle Gilis - Rivière (2024)

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Pour son premier disque solo, Mirabelle Gilis s'affranchit des conventions et nous emmène dans un voyage au-delà du souvenir et de la mélancolie. Avec Rivière , elle explore des territoires sonores mêlant pop, orchestrations et expérimentations. Cinq titres qui résonnent comme un éloge de la fuite, une fuite salvatrice et j'aime fuir, emporté par la musique. Mirabelle, musicienne et compositrice loin d'être inconnue, se dévoile ici également en tant que chanteuse, prenant enfin la lumière qu'elle mérite. Depuis que je l'ai découverte sur l’EP Falaises en duo avec Miossec ( en chronique ici ), je rêvais de l'entendre à nouveau prendre le micro et m'éclairer de ses charmes envoûtants. Né d'expériences vécues, de douleurs profondes et de plaisirs intenses, cet EP a été conçu en parties entre l’Italie, terre de soleil où il est permis de faire naître ses rêves et Brest, terre d’horizon pour les voir s'envoler. C'est bien connu, un premier album est
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Hum Hum - Le prince des cendres (2024)

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Dès l'introduction je sais où je suis. La musique cinématographique et hypnotique de Bernard Tanguy (alias BT93) m'est désormais reconnaissable entre mille. Ouverture s'annonce et ouvre déjà de multiples horizons et invite les sensations à s'envoler par la fenêtre avant que la voix de Sophie Verbeeck vienne illuminer définitivement le début de ce nouvel album. Je suis content, j'adore le duo franco-belge et je vais aimer ce nouvel album, c'est une certitude. L'électricité plane sur A , la mélodie s'infiltre dans mon âme, c'est poétique et progressivement les sensations se révèlent. C'est envoûtant, exaltant. Comme la voix de Sophie sur Le ver s'est glissé , le pied qui se balance, la tête qui suit et mes pensées qui s'envolent sur le refrain, les violons qui emportent, c'est un tourbillon où chaque phrase est là pour nous prendre la main et nous tirer vers une danse fédératrice. Le titre phare, Le prince de cendres , est une histoir
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La sélection du mois / octobre 2024

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En sélectionnant le meilleur de la musique actuelle, je vous propose, tout au long du mois, une playlist 100 % découverte, composée de nouveaux titres et de clips inédits à ne manquer sous aucun prétexte.  Parce que cela pourrait bien vous plaire. Avec : Vicent Delerm . Huit Nuits . The Cure . Rodrigue . Nonstop . Baptiste W.Hamon . Last Train . Lisa Portelli . Why The Eye . STUPEFLIP . Lewis Evans . Suprem Soviet ... ( à suivre ) 12 - Soviet Suprem - Woke Wok 11 - Lewis Evans - Monday 10 - Stupeflip - (((Stup Lore))) 09 - Why The Eye - Inspirex 08 - Lisa Portelli - L'avancée 07 - Last Train - Home 06 - Baptiste W.Hamon - Oh que j'aime la musique country 05 - Nonstop - Crocodile Gandhi 04 - Rodrigue - Pom pom Boy 03 - The Cure - Alone 02 - Huit Nuits - Naître dedans 01 - Vincent Delerm - Le coeur qui bat
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Yves-Marie Bellot - Corps silex (2024)

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Je n'étais pas trop motivé pour l'écouter dans l'immédiat. Puis j'y suis allé, un dimanche après-midi d'automne superbe où le temps dansait entre crachin et éclaircies. Et petit à petit je me suis retrouvé convaincu. C'était peut-être le bon moment. Convaincu par l'univers doux d' Yves-Marie Bellot , ce chanteur à l'âme poétique, qui navigue dans des eaux sensibles avec sa guitare et ses chansons qui racontent les affres et les joies d'une relation amoureuse. En deux chansons, la plume rugueuse et les compositions minimalistes réduisent rapidement le faussée qui sépare ce dernier opus de mon admiration. Je plonge enthousiasme. Dès les premières notes de Le problème qui ouvre l’album, une atmosphère se dessine. Une guitare sobre, presque brute, intime, proche, me plonge dans une ambiance nue où le texte est mis en avant. La voix d’Yves-Marie, douce et intense, s’y pose avec la gravité des anciens conteurs, ceux qui savent manier les mots pour en
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