Dans les bacs en Octobre

Même s'il n'ont pas eu droit à leur petite chronique sur Break musical, je pense que certains albums qui sortent ce mois-ci et qui sont passés dans mes petites oreilles, pourraient peut-être vous plaire. Alors puisque vous traînez par ici, laissez-vous tenter !


DANS LES BACS EN OCTOBRE



Cozy - 97
(19 octobre 2018)
Il y a de fortes chances pour que sans le savoir, vous ayez déjà entendu Cozy. Et pour cause, il cumule déjà plus de 60 millions de stream, grâce notamment à ses featuring avec Snoop Dogg, ou sur le titre electro “Blind” de Huko. Mais aujourd’hui, c’est avec son projet résolument pop que le jeune rennais nous revient et frappe fort d’entrée de jeu.

Ecoutez : Shelter
www.facebook.com/cozymusique



Joulik - Envol
(23 octobre 2018)
Avec ses mélodies vagabondes, ses entrelacs de voix inspirées et ses langues virevoltantes, JOULIK rend le lointain à portée de main. Dans son nouvel album, le sémillant trio s’offre une escapade aérienne et envoûtante, gonflant ses voiles vocales et instrumentales des vents chauds qui caressent les contrées Balkaniques, les rives méditerranéennes ou brésiliennes voire les fertiles plaines d’Afrique : une échappée belle de onze titres exaltants comme autant de pistes d’Envol…

Ecoutez : Morenika




Miegeville - Longue distance
(26 octobre 2018)
Avec MIEGEVILLE, place au verbe et à la proximité. Joignant directement l’objet livresque (Recueil « Là où convergent les points cardinaux » – Hiver 2018) au support sonore, il va encore plus loin dans sa recherche de l’alliance entre le mot et le ton justes. Il renouvelle une vérité artistique recherchée comme un graal émotionnel.
Servi par des mélodies profondes inspirées par la guitare de son complice Arnaud Barat et par des élégances électro issues du travail de Stéphane Mourgues, le texte n’a jamais été aussi précis, au travers d’une chanson française moderne et assumée. La voix elle-même n’a jamais été aussi franche, nous laissant entrevoir l’inspiration de ses auteurs de prédilection : BREL, SHELLER, DOMINIQUE A…L’auteur partage alors ses fêlures et ses espoirs, ses combats et ses renoncements, comme un métronome réglé à la fois sur les bpms et sur le cœur des hommes.

Ecoutez : 10h17
www.facebook.com/miegeville




Samuel Cajal - Une issue
(19 octobre 2018)
Avec Fanch, Karina K!, Jérémie Kiefer, Albane Aubry ou Andoni Iturioz, avec son propre, furieux et punk Zissis the Beast, avec bien sûr 3 Minutes Sur Mer, ces très remarqués et voltigeurs cousins de Radiohead, Bashung ou Patrick Watson, Samuel Cajal a beaucoup écrit, produit, accompagné – mais jusqu’ici, jamais pour-lui-même. Se lancer en solo était une exigence impérieuse intime, et le grand bond dans le vide du Parisien est vertigineux. Conçu avec ses comparses Johan Guidou et Matthieu Lesenechal dans la même veine minimaliste et incandescente que son héros Troy Von Balthazar, son premier album “Une issue” va droit au but et droit au beau, plein de colère retenue (l’implacable introduction “Cœur Noir”, avec Wilfried Hildebrandt), de rage gracieuse, de clairs et d’obscurs, d’arrangements à la discrète amplitude, de mélodies lumineuses (“Langoureusement”), rappelant Bertrand Cantat, Low, Pascal Bouaziz, Flotation Toy Warning, Dominique A. La politique générale et les renoncements personnels (la douce et amère “Indigné”, avec Nellyla), l’amour et la haine, les batailles universelles du quotidien ou le deuil d’un père (la crépusculaire “Décibels”, avec Karina K!), les mots du garçon marquent l’âme d’un bel acide. Au-delà de cette Issue naît ainsi un chemin : celui qu’emprunte, poétique et rageur, un auteur qui s’affirme. (Thomas Burgel)

Ecoutez : Tu mords
www.facebook.com/Samlecajal
www.samuelcajal.com


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