Dalton - Soleil Orange (2023)
Le coup de foudre a commencé en trombe avec Connexion, l'une des chansons titres de ce nouvel album paru récemment, enchaîné avec une autre mise en bouche, 160. Puis le disque est sorti et là tout est parti en vrille…
Du lourd.
En quarante-cinq minutes, le groupe balance douze grandes chansons, et c’est fou comme j'ai vite l’impression de toutes les connaître, on parle très vite d'addiction avec ce Soleil Orange et ce n'est pas faux. Rapidement familières, toutes parfaitement sur la même longueur d’onde d'un rock dansant à l'esprit délicieusement léger et pourtant à la production costaude que diffuse le band Dalton.
La cartouche prend dès le premier titre Pull sans manches, j'ai su où j'ai mis les pieds en reprenant en chœur le refrain sans rien connaitre de la chanson, du groupe et de son univers. J'ai juste kiffé. Une seule écoute et je suis dans la poche.
Addiction.
Ainsi, ce disque est à la fois un gros jukebox et une séance de karaoké collectif. Le groupe met de l’avant son talent pour créer de véritables délices aux oreilles à la saveur mi-garage mi-pop, avec des sonorités électroniques (Laure, 160) sans oublier que tout ça ne serait rien sans le parler-chanté du chanteur Patrick Williams et sa guitare. Ni sans les rythmes post-psychédéliques de la basse et du synthé de JB Kiwiboy et de la batterie de Constant Popot. Des punks, des poètes !
A quatre pattes sur le macadam, nous recherchons notre âme
(Station total)
Abordant des thèmes plutôt sérieux de façon plutôt décontracté, Dalton détonne dans une magnifique désinvolture. Le trio scande, le trio tape, le trio tranche, le trio enflamme (Le cour de poterie, génial !) Je passe mon chemin sur 160 sinon j'y serais encore après-demain. C'est une drogue. C'est un morceau jouissif. Le truc qui te détruit les tympans puisqu'on ne peut pas faire autrement que de l'écouter à fond dans le casque. Mais c'est l'extase. De quoi aussi, s'enfuir du quotidien quelques instants.
Sur la route tu voulais marcher jusqu’au prochain tournant
Tu disais « je suis sûr qu’il y a là quelque chose de plus grand
Je riais : Que veux-tu qu’on y trouve ? Ton enfance ou un troupeau d’éléphants ?
I y’a des heures qu’on avance, tu sais bien que ce sera décevant
(Non John)
La cavale loin de l'anxiété n'en démord pas avec Connexion, Le jerk en sanglots, Juste... Avec ce second album aux textes en français, la scène indie française en est toute retournée. Les barrières explosent, je l'ai déjà dit, ces mecs sont des punks et ils réinventent (avec le groove dans la peau) autant le rock'n'roll que la new-wave française, que la pop, que le rock et que tout ce que vous voulez. Sous tension nerveuse ou de façon funky, ils te balancent tout ça dans un shaker et le cocktail est explosif, terriblement frais, terriblement délicieux, terrible tout court !
Album de l'année 2023 !
Et si ce n'est pas clair, je peux aussi l'écrire en lettre majuscule : ALBUM DE L’ANNÉE !
La cartouche prend dès le premier titre Pull sans manches, j'ai su où j'ai mis les pieds en reprenant en chœur le refrain sans rien connaitre de la chanson, du groupe et de son univers. J'ai juste kiffé. Une seule écoute et je suis dans la poche.
Addiction.
Ainsi, ce disque est à la fois un gros jukebox et une séance de karaoké collectif. Le groupe met de l’avant son talent pour créer de véritables délices aux oreilles à la saveur mi-garage mi-pop, avec des sonorités électroniques (Laure, 160) sans oublier que tout ça ne serait rien sans le parler-chanté du chanteur Patrick Williams et sa guitare. Ni sans les rythmes post-psychédéliques de la basse et du synthé de JB Kiwiboy et de la batterie de Constant Popot. Des punks, des poètes !
A quatre pattes sur le macadam, nous recherchons notre âme
(Station total)
Abordant des thèmes plutôt sérieux de façon plutôt décontracté, Dalton détonne dans une magnifique désinvolture. Le trio scande, le trio tape, le trio tranche, le trio enflamme (Le cour de poterie, génial !) Je passe mon chemin sur 160 sinon j'y serais encore après-demain. C'est une drogue. C'est un morceau jouissif. Le truc qui te détruit les tympans puisqu'on ne peut pas faire autrement que de l'écouter à fond dans le casque. Mais c'est l'extase. De quoi aussi, s'enfuir du quotidien quelques instants.
Sur la route tu voulais marcher jusqu’au prochain tournant
Tu disais « je suis sûr qu’il y a là quelque chose de plus grand
Je riais : Que veux-tu qu’on y trouve ? Ton enfance ou un troupeau d’éléphants ?
I y’a des heures qu’on avance, tu sais bien que ce sera décevant
(Non John)
La cavale loin de l'anxiété n'en démord pas avec Connexion, Le jerk en sanglots, Juste... Avec ce second album aux textes en français, la scène indie française en est toute retournée. Les barrières explosent, je l'ai déjà dit, ces mecs sont des punks et ils réinventent (avec le groove dans la peau) autant le rock'n'roll que la new-wave française, que la pop, que le rock et que tout ce que vous voulez. Sous tension nerveuse ou de façon funky, ils te balancent tout ça dans un shaker et le cocktail est explosif, terriblement frais, terriblement délicieux, terrible tout court !
Album de l'année 2023 !
Et si ce n'est pas clair, je peux aussi l'écrire en lettre majuscule : ALBUM DE L’ANNÉE !
Tracklist
01 - Pull sans manches
02 - Abandonne
03 - Laure
04 - Des éblouissements
05 - Non John
06 - Cours de poterie
07 - 160
08 - Station total
09 - Connexion
10 - Sur la corniche
11 - Le jerk en sanglots
12 - Juste
12 mai 2023
LVP Records / Inouïe Distribution
www.daltonlegroupe.bandcamp.com
www.facebook.com/legroupedalton
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