Parce que c'est la plus belle chanson française de tous les temps ? Je crois qu'il n’y a aucune autre chanson qui me serre autant le cœur que Le temps qui reste de Serge Reggiani sur un texte de Jean-Loup Dabadie et une très belle musique d'Alain Goraguer. Je ne l’ai pas choisie parce que la voix fatiguée de son interprète me rappelle celle d'un grand-père que j'aurais aimé connaître, avec qui j'aurais pu découvrir la vie. Je ne l’ai pas non plus choisie parce que choisir Serge Reggiani, c’est choisir l'un des moyens le plus sûr pour éviter les jets de pierres des pédants du monde de la musique. Je l’ai choisie parce que, pour moi, c’est la plus belle chanson française de tous les temps. Et si quelqu’un venait à dire que ce n’est pas le cas, je le prendrais personnellement. C'est une de ces chansons que l’on ne découvre pas par hasard. Pour moi, et comme pour beaucoup de gens j'imagine, c'est par le film Deux jours à tuer avec Albert Dupontel qu
Ça serait mentir de dire que je ne suis pas assommé quand j'entends de nouveaux titres de Nicolas Paugam . Ses images et ses mots me reviennent dans la tête et dans l’âme inlassablement, à répétitions. Les œuvres d’arts, et notamment celles qui touchent profondément l’ineffable qui réside en nous, savent tout aussi bien me charger d'émotions que mes histoires ou mes déboires. La Balade Sauvage est l'une de ces œuvres d'arts. Une nouvelle de plus dans la discographie de l'artiste, une de plus à proximité du cœur. Vous comprenez dès lors l'enthousiasme de ma chronique. Les claques, ça fait emballer les sentiments, pour le meilleur. Mais je ne sais plus trop si écrire une chronique pour cet album est nécessaire tant l'univers singulier de cet artiste ne peut laisser indifférent. On adore ou on n'aime pas. Si la personne qui lit ces quelques lignes ne le connaît pas, alors il faut qu'elle l'écoute et qu'elle se fasse sa propre opinion. Non, ce n
Mardi 14 novembre 2023, 18h00, je m'assois dans le train et j'allume mon portable pour voir mes messages reçus, c'est mon anniversaire. La page Facebook de Jane Birkin annonce un concert exceptionnel. Le 03 février 2024, 23 artistes vont reprendre 23 chansons de sa dernière tournée, tristement interrompue, seule cette date ne sera pas annulée. Vingt minutes plus tard, arrivé à la maison, je m'installe devant mon ordinateur et j'achète deux places instinctivement. C'est pour Jane, c'est à l'Olympia, la programmation est alléchante, je ne vais pas tourner autour du pot. Trois mois à attendre. Et la perspective d'un week-end à Paris en amoureux, mais aussi de découvrir l'Olympia et puis surtout pour vivre ce moment qui s'annonce déjà exceptionnel… Jour J. La file d'attente sur le trottoir semble interminable, mais finalement, nous arrivons assez rapidement devant la devanture de la salle mythique. Je lève la tête, les lettres rouges, rouges
Et voici ma dernière p'tite sélection avant la rentrée, de nouveaux clips à ne louper sous aucun prétexte ! Cherchez, vous allez trouver votre bonheur. Light in Babylon - Morenica Litha - Ridées de Guillac Gab la Rage - A quoi ça sert ? Mauvais Sang - Seine ( en chronique sur le blog ) For The Hackers - Grand fan ( en chronique sur le blog ) The Sliver Lines - Tame Christian Lee Hutson - After Hours Pale Grey - Eve ( en chroniques sur le blog ) Dirty Deep - Words In A Bottle Dude Low - Polyamour Kloé Lang - Maman ( en chronique sur le blog ) Heart Sauce - Looking From a Distance Wendy Pot - In The Blink Of An Eye Francbâtards - Yer'Mad Anna Buchegger - Kim Vorbei Fred Blondin - Je ferai le nécessaire Lo'Jo - Mandiego Ronnie - La Romance Collapsus - Lowkost ou lokaux Michael Bucquet - Paradoxe Sylvain Fesson - Sentima ( en chroniques sur le blog )
Le timbre d'une voix suffit parfois pour faire ressurgir des sentiments forts. Un fil à la fois fragile et sensible qui vous relie à une histoire, des images, des émotions, une ville. Fermez les yeux. Avec Qu'avons nous fait , l'embarquement est immédiat. Une première respiration avide : notes de piano, entendre la voix de Dominic Sonic , comme s'il était toujours là, nous voici plongés dans un voyage immobile dont on ne peut revenir indemne car à chaque titre écouté la même réflexion revient : c'est de toute beauté. Ici, chaque détail compte. On ressent un soin tout particulier apporté à la réalisation de ces ultimes morceaux. Une écriture toujours aussi soignée, une interprétation juste et habitée, une ambiance immersive oscillant entre sensations d'oppression et moments de grâce servent des moments d’écoutes exceptionnels. L’art du rock prend l'espace, les ondes se font texture. La puissance évocatrice de l’œuvre donne corps aux mots. Ça peut paraître som
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