#PDB2017 - Live Report – Mercredi 19 Avril

Lorsque l'on est invité par le festival du Printemps de Bourges, la plus grande frustration est de ne pas arriver à voir tous les concerts en même temps. C'était sans compter sur notre acharnement.

21H20 – Rendez-vous scène Séraucourt. The Walking Dead Orchestra monte sur scène. 
Un son et un show puissant, Séraucourt gronde. Un light show impressionnant. Les cinq garçons ont visiblement de l’énergie à revendre, c’est communicatif et le public amassé devant la scène en redemande. Que c'est bon de découvrir une scène ''métal'' gratuite sur la grande scène Séraucourt du Printemps de Bourges. On ne peut que féliciter la programmation du Printemps pour cet éclectisme et cette mise en avant d'un style musical trop souvent oublié par les festivals « grand public ».



22h00 – Camille – Scène Auditorium. 
L'auditorium est archi-complet, les gens sont assis sur les marches. Le concert commence. Le son est impeccable, la mise en scène soignée, très élaborée tout en gardant une impression de naturel et de spontané. Comme souvent sur les lives de Camille, la lumière est très feutrée, faussement simpliste, théâtrale. Les trois choristes dansent, occupent l'espace, et harmonisent à la perfection la voix de Camille. Deux percussionnistes, un à la batterie et l'autre aux percussions et samples, apportent au show une rythmique envoûtante, répétitive et dansante. Un pianiste sur scène et deux claviéristes dans l’ombre complètent ce magnifique tableau sonore avec des jeux de scènes tantôt amusants, tantôt bluffants. Musicalement, le moins qu'on puisse dire, c'est que ça groove sévère. Le public est conquis dès la première chanson. Nous quittons la salle avec regret tellement le concert est bon. Clairement une des grandes claques musicales de ce festival.



22h30 – Placebo – Scène du W. 
Le son est excellent, puissant. Le groupe peu bavard sur scène enchaîne les morceaux ou plutôt enchaîne les tubes. La lumière de la salle se mélange à la vidéo en arrière-plan et sur les côtés de la scène : la projection joue à superposer, jongle entre les images de la scène et des montages vidéo. La voix de Brian Molko est là, bien là, avec un line up composé de basse, guitare, batterie, violon, chœurs et clavier. Avec des effets qui se croisent et se mélangent, les lignes d’accompagnement s’allient pour créer de nouvelles couleurs qui nous enveloppent et nous transportent. Nous sommes arrivés juste à temps pour Special K avec son fameux riff que le public reprend en cœur. Placebo aurait pu conclure sur The Bitter End, mais le public ne les a pas laissés filer si vite, et ils reviennent avec plusieurs autres titres dont Song to Say Goodbye. Il y aura ainsi deux rappels avant que la foule en délire ne les laisse partir.



Toujours prêts à utiliser leur don d’ubiquité pour vous servir, les journalistes de Break Musical vous donnent rendez-vous très bientôt pour de prochains live reports !

Article rédigé par Lyllou et Renaud 




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