Joel Henry Little - Great Kills Friendship Club
Une grande pop hallucinante, et cette faculté à aligner des titres parfaits dans le genre, surtout à un âge aussi jeune ? C’est Joel Henry Little, et il a tout pour embarquer les foules. Couteau-suisse de la pop, il écrit, compose, chante, enregistre, mixe et remastérise ses albums. Déjà trois au compteur, et le dernier m’emporte dans un bel enthousiasme.
Enthousiaste oui, parce qu'aux premières écoutes, Great Kills Friendship Club laisse découvrir une musique d'une richesse époustouflante. Une belle pop enveloppée de folk, de jazz, de musique progressive, de cabaret, de classique et même de musique religieuse, avec un sens assez ciselé pour bâtir de superbes chansons d'envergure. Huit titres qui fusent et qui flottent. Les grandes mélodies s'installent là dans un coin de mon crane et le fait planer au beau milieu d'une fête foraine, à tel point que dans l'immédiat, je n'ai qu'une envie : Celle de me poser et me laisser décoller du sol emporté dans le tourbillon d'une voix remarquable.
Great kills friendship club, premier titre éponyme de l'album, ouvre la marche tranquillement mais avec une assurance déconcertante. Dès lors, l'auditeur sait où il pose ses oreilles. C’est aérien, c'est doux. s'en suit, Abraham qui nous plonge dans une impression de bien-être total et de calme intérieur. Tout comme l'excellent et envoûtant Isha. Arrivé à la moitié de l'opus, les mélodies sont efficaces et quelques chansons franchement abouties, si ce n'est pas toutes. Si, toutes. La suite ne me fera pas changer d'avis. By the Bye et son jazz délicieux particulièrement marquant ou encore l'étonnante Gilgamesh et ses mélodies foraines, ses voix religieuses, pures... huit minutes de belles émotions. L'émotion oui, qui frappe au cœur avec Backyard Volcanoes, à chaud, caresses et montagnes russes de sensations. Bercé et soumis, je pose définitivement mon cœur sur cet album. Quelle belle année musicale !
Great kills friendship club, premier titre éponyme de l'album, ouvre la marche tranquillement mais avec une assurance déconcertante. Dès lors, l'auditeur sait où il pose ses oreilles. C’est aérien, c'est doux. s'en suit, Abraham qui nous plonge dans une impression de bien-être total et de calme intérieur. Tout comme l'excellent et envoûtant Isha. Arrivé à la moitié de l'opus, les mélodies sont efficaces et quelques chansons franchement abouties, si ce n'est pas toutes. Si, toutes. La suite ne me fera pas changer d'avis. By the Bye et son jazz délicieux particulièrement marquant ou encore l'étonnante Gilgamesh et ses mélodies foraines, ses voix religieuses, pures... huit minutes de belles émotions. L'émotion oui, qui frappe au cœur avec Backyard Volcanoes, à chaud, caresses et montagnes russes de sensations. Bercé et soumis, je pose définitivement mon cœur sur cet album. Quelle belle année musicale !
Tout seul chez lui, Joel Henry Little compose, interprète, arrange, enregistre, bidouille du haut de ses 19 ans... Un génie. Great Kills Friendship Club en est la preuve, un album à la hauteur de son talent.
Tracklist
01 - Great Kills Friendship Club
02 - Abraham
03 - Mola Molasba
04 - Isha
05 - By the Bye
06 - Butter and Brine
07 - Gilgamesh
08 - Backyard Volcanoes
Paraît le 13 octobre 2017
Microcultures/Differ-Ant
Pfiou ! Le morceau Isha est juste magnifique. Du coup j'ajout d'urgence à ma liste d'artistes à écouter (ça tombe bien je n'avais plus rien dans la liste vu que j'ai profité de l'été pour rattraper mon retard).
RépondreSupprimerTout comme le titre, l'album est grand ! C'est une chouette découverte pour ma part. Heureux de savoir que ça t'intéresse d'en découvrir plus ;)
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