Têtes Raides | Ma p'tite playlist préférée
C'est une si longue histoire qui avait pourtant mal commencé. Fin des années 90, début 2000, le groupe résonne dans les oreilles de jeunes adultes que nous sommes. Mes ami(e)s adorent, mais moi, je ne supporte pas. C’est irritant, je n’y arrive pas. Le déclic viendra quelques petites poignées d'années plus tard. C’était un soir solitaire, en tête-à-tête avec Ginette. Une rencontre que seule la nuit peut nous offrir. À force d’écoute, (les) Têtes Raides a fini par assouplir la raideur de mon esprit. L’accordéon, instrument central de l’âme du groupe, m’a emporté dans son tourbillon de mélodies. Je ne les aimais pas du tout, et pourtant, c’est le groupe que j’ai vu le plus de fois sur scène. Bien sûr, pour Ginette mais aussi pour retrouver cette poésie unique sur une scène vibrante et contrastée, dans une sorte de joyeuse cacophonie, de magnifiques parenthèses où le tumulte de la vie se mêle à la poésie brute, désordonnée mais sincère. Il y a une atmosphère de fête populaire et de désillusion partagée, comme si on se retrouvait au bord d'une piste de danse un peu bancale, où l'accordéon pleure et console à la fois, et où la voix, cette voix — tantôt rageuse, tantôt rêveuse — se lâche dans un joyeux désordre.
Cette image d'un accordéon lointain m'évoque une mélancolie profonde, une sorte de solitude collective, alors que la guinguette et la Java rappellent un passé festif, presque nostalgique, contrasté par le post-punk qui introduit une dimension plus brute, plus actuelle, pleine de rage et de désillusion. Les funambules que semblent danser au bord du précipice, à cheval entre le rire et les larmes, oscillant entre des moments de passion amoureuse et de colère intense.
Ça pourrait être une scène d'un vieux bal de quartier où l'on fume des clopes, où l'on boit du rouge, où les mots s'entrechoquent et les âmes se rencontrent dans le fracas des existences qui se croisent. On y retrouve tout le tragique et le comique de la vie, racontés par ce groupe qui, malgré tout, s'accrochent à l'idée que la poésie peut encore sauver le monde.
Chansons réalistes pour des équilibristes, des gens qui avancent avec une audacieuse fragilité malgré le chaos ambiant. Peut-être est-ce un peu à l'image de la chanson française d'antan, une Piaf écorchée qui rencontre l'énergie brute des poètes modernes...
Cette image d'un accordéon lointain m'évoque une mélancolie profonde, une sorte de solitude collective, alors que la guinguette et la Java rappellent un passé festif, presque nostalgique, contrasté par le post-punk qui introduit une dimension plus brute, plus actuelle, pleine de rage et de désillusion. Les funambules que semblent danser au bord du précipice, à cheval entre le rire et les larmes, oscillant entre des moments de passion amoureuse et de colère intense.
Ça pourrait être une scène d'un vieux bal de quartier où l'on fume des clopes, où l'on boit du rouge, où les mots s'entrechoquent et les âmes se rencontrent dans le fracas des existences qui se croisent. On y retrouve tout le tragique et le comique de la vie, racontés par ce groupe qui, malgré tout, s'accrochent à l'idée que la poésie peut encore sauver le monde.
Chansons réalistes pour des équilibristes, des gens qui avancent avec une audacieuse fragilité malgré le chaos ambiant. Peut-être est-ce un peu à l'image de la chanson française d'antan, une Piaf écorchée qui rencontre l'énergie brute des poètes modernes...
01 - Ginette (Live)
02 - Les bas quartiers
03 - Les papiers
04 - Bestiaire
05 - Rue d'la peste
06 - St Vincent
07 - Le cabaret des nues
08 - Manuela
09 - Des accords
10 - Gérard
11 - Go Away
12 - L'iditenté
13 - Fragile
14 - Creeple's Band
15 - Dans la gueule du loup
16 - Fulgurance
17 - Mon slip
18 - Oublie cette chanson
19 - Trumpet Song
20 - Les animaux
21 - Patalo
22 - L'An demain
23 - Oublie-moi
24 - Vendu au diable
25 - Gino (Live)
26 - Un p'tit air
27 - Les manèges
28 - Le théâtre des poissons (Live)
29 - Le phare
30 - Emily
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