Etienne Daho - Tirer la nuit sur les étoiles (2023)

Première amorce, je me suis retrouvé à la dérive... Je n'ai rien compris à ce qui vient de m'arriver, mais vraiment rien, et pis bon c'est pas trop grave hein, je m'en doutais un peu. Je lâche prise très rapidement sans véritable raison quand j'écoute Étienne Daho.

Vendredi, fin d'après-midi, train n°855274, mon téléphone affiche une nouveauté sur deezer. Ça ressemble (encore) à un truc qu'il faut écouter avec amour, pour ressentir vraiment ces sensations. J'attends toujours quelques semaines avant de prendre une décision, je l'achète maintenant ? J'attends un peu ? Pour Tirer la nuit sous les étoiles, j'étais chez mon disquaire préféré dès le lendemain de sa sortie. Toute la nuit de la veille, j'ai rêvé de caresser ce disque. De le tenir entre mes mains pour mieux le sentir... que veux-tu, le cœur qui cogne

"Nous croyons posséder les objets mais ce sont eux qui nous possèdent"
Chuck Palahniuk

Quatre jours plus tard, ce disque me possède. Impossible d'y décoller une oreille, de lui refuser un pas de danse. Étoile permanente, icône pop évidemment.

j'ai lu quelques critiques, apparemment l'album était très attendu à sa sortie. En bien comme en mal. Déjà Boyfriend, le premier extrait sorti trois mois auparavant, était culte au bout de deux jours, genre culte parmi les sphères qui savent vraiment ressentir, pas uniquement du grand public qui ne fait que penser.

Je l'ai écouté 1000 fois.
Je serai ton défi
Mais ni ton père, ni ton psy
Et lorsque tu dérouilles
Je serai là pour calmer les embrouilles
Un solide épaule
Si tu perds le contrôle
Ta machine infernale,
Ton étalon, la bio de ton film

En streaming, en vinyle, j'ai continué de réécouter encore et encore, pour comprendre, mais y'a rien à y faire, je n'ai toujours pas compris pourquoi je suis dans cet état. Comme deux aimants… Si, en fait j'ai compris, cette sensualité qui m'envahit à n'en plus finir, c'est ça.

Ah Saint-Malo...Virus X j'l'aime beaucoup celle-là, pis comme j'connais la cité corsaire comme ma poche, ça me parle, ça me danse. Ce refrain contagieux est terrible. J'y retourne. Comme pour Les derniers jours de pluies. Alors là, c'est carrément la plus belle de l'album. Je l'ai écouté mille fois et je l'écouterai encore 1000 fois avant de passer à autre chose. Je l'aime. Elle me rend un peu mélancolique, mais je suis bien, comme dans du coton.

j'ai écouté le reste du disque, c'est dingue, c'est tout pareil mais en super bien aussi. C'est peut-être pour ça que j'ai couru aussi vite chez mon disquaire. C'est vraiment bien ce qu'il vient de faire. Ça ressemble à du Daho mais un Daho sous les étoiles. D'une finesse éblouissante.

Bien entouré, par Jean-Louis Piérot, Calypso Valois, Unloved ou Yan Wagner, il célèbre une nouvelle fois l'amour dans tous ses états. L'amour naissant, l'amour qui stagne, l'amour absent, l'amour qui disparaît.

Je n'ai vraiment connu que les albums La notte, la notte et L'homme qui marche.
Et j'adore Tirer la nuit sur les étoiles.

Je le savais.
Respire,
Le chant des idoles,
Le phare,
Roman inachevé,

Qu'est-ce que c'est beau.

Un album qui divise
Mais c'est mon album ultime,
actuellement.
Je lâche prise trop rapidement quand j'écoute Étienne Daho.


Tracklist
01 - Tirer la nuit sur les étoiles
02 - Boyfriend
03 - Comme deux aimants
04 - Les derniers jours de pluies
05 - Virus X
06 - Respire
07 - Le chant des idoles
08 - Le phare
09 - I've Been Thinking About You
10 - 30 décembre
11 - Les petits criminels
12 - Roman inachevé

12 mai 2023
Barclay


www.dahofficial.com

Commentaires

  1. J'ai un peu "lâché" Etienne Daho depuis quelques années ...depuis l'album "Corps & Armes" en 2000 c'est vous dire ..si cet album divise mais qui vous a visiblement ébloui . Je jetterai mes deux oreilles sur "Tirer la nuit sur les étoiles" en espérant y retrouver la sensation de joie musical que j'avais ressenti à l'écoute de "Paris ailleurs" et "corps & armes" . J'aime bien le titre "Boyfriend" . Daho reste égale à lui même .

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