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Affichage des articles du mars, 2015

Dominique A - Eléor

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16 mars 2015. Le compte à rebours commence, le premier jour du printemps approche. Un symbole. Les premiers rayons de soleil qui chauffent depuis quelques jours, accompagnent l'éclosion d'un album qui brille déjà beaucoup, qui éblouit d'éclats de couleurs, d'odeurs, d'images. Depuis quelques semaines, Dominique A adoucit les réseaux sociaux de sa poésie avec " Eléor " et " Au revoir mon amour ". Deux premiers extraits, qui bouleversent et colorent un hiver bien trop long. Oui, cette couleur chaude, que l'on retrouve dans la voix du chanteur est une fête apaisante, une étreinte enivrante à saisir. Alors, en flânant entre les vents froids et les gouttes de pluie, je reluque la moindre opportunité que m'offre cet album que j'écoute, casque sur les oreilles, marchant dans la rue. L'hiver devient alors si beau. Dominique A est une évidence. Le cœur est saisit, les yeux brûlants, l'étau se ressert, et les mots m'e

Des airs de liberté - Hommage à Jean Ferrat

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Ça fleurit de partout ces temps-ci, et sans surprise un album hommage à Jean Ferrat est sorti dernièrement. C'était un grand, c'était un beau passeur de mots, c'était un amoureux contagieux de poésies. Alors pour tout ça, et malgré mes réticences vis-à-vis de ce concept, j'ai écouté Des airs de liberté . J'ai écouté d'un trait, une fois, deux fois, trois fois. Plusieurs fois même certains titres. Dionysos donne une dimension magnifique à ce grand classique qu'est " Aimer à perdre la raison ". Avec de l'énergie, de l'amour, et beaucoup de poésies. En même temps, je ne suis pas surpris. L'univers de Dionysos est particulier, très fort avec beaucoup de fleurs dans le cœur. Comme Zebda avec " En Groupe En Ligue En Procession ", une reprise extra, dotée d'un rythme percutant. En même-temps, les toulousains ne font pas semblant, ils y vont comme ils sont, avec authenticité. Bon, ça pique quand la chanson suivante et "

Arrakis - Close To The Sun

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« Qu'est-ce qu'il se passe ? ». J'adore me poser cette question après l'écoute d'une découverte, d'une nouveauté qui vient de caresser la surface de mon âme. Parce que ce contact avec un objet sonore est un art permanent quand il procure sensations, évasions, frissons, et surtout sans s'y attendre. Arrakis est une planète de l'univers de Dune de Frank Herbert. La planète Arrakis est un désert, mais la vie n'en est pas un. Dans cet espoir sans fin, il suffit simplement de réussir à planer au quotidien, être léger, respirer, rêver, espérer.. et puis voir ce qui se passera. Mais sur un désert ce n'est jamais gagné d'avance. Avec les frères Guillaume et Renaud Druel, il y a pourtant de quoi trouver refuge afin de poser son esprit dans cet univers invisible. Cinq années sans jouer ensemble, Guillaume revient auprès de Renaud ( Coffees&Cigarettes ) avec des textes, puis naissent les premiers échanges et les premières compos. Au vu du résu

« Le rock français ça ne vend plus »

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Ryner Club Family Dead s'invite dans les méandres du rock Français conscient de ses influences et de sa dissonance. Le son du RCFD vient illustrer un chant aux accents sépia et à la poésie sinueuse.   Avec une telle description, l'éclaireur de Break musical a forcément couché une oreille curieuse sur le premier EP du groupe. Rapidement sous le charme, c'est en toute logique que nous avons posé cinq questions à Flach le chanteur, histoire d'en savoir un peu plus sur l'univers musical du groupe. En attendant patiemment l'arrivée du prochain EP ! Break musical : De clics en clics, je suis tombé par hasard sur votre soundcloud et là boum ! Le coup de foudre ! Surtout pour " La Roture À L'heure Victorienne ". Et pour vous, quel est le morceau dont vous êtes le plus fier ? Flach RCFD : Y en a pas vraiment, j'écris les textes donc il y a certaines chansons qui me parlent plus que d'autres, qui ont une histoire personnelle. Ça f

Pierre Lapointe - Paris tristesse

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Pierre Lapointe m'avait séduit en 2005 avec " Le colombarium ", une découverte lorsque je vivais à Montréal. De retour en France, je m'étais procuré son deuxième album " La forêt des Mal-aimés " qui regorgeait de titres incroyablement envoutants et poétiques. Impossible à trouver chez les disquaires à l'époque, une amie québécoise me l'avait envoyé. Et puis après, mes oreilles sont parties vers d'autres horizons. Peut-être n'était-il pas assez connu de ce côté de l'atlantique. Dernièrement, j'ai écouté son nouvel album Paris tristesse . Enregistré à Paris. Un album pour les français. Un album où l'auteur revisite ses titres en version piano-voix. Ce qu'il avait fait en 2011 avec "Pierre Lapointe seul au piano".   Dans un style très chansonnier, avec sa voix singulière et sa manière théâtrale d'interpréter ses textes, le montréalais réconforte les cœurs, bouleverse les âmes, interpelle les esprits et s