BREAK MUSICAL

Pour son premier disque solo, Mirabelle Gilis s'affranchit des conventions et nous emmène dans un voyage au-delà du souvenir et de la mélancolie. Avec Rivière , elle explore des territoires sonores mêlant pop, orchestrations et expérimentations. Cinq titres qui résonnent comme un éloge de la fuite, une fuite salvatrice et j'aime fuir, emporté par la musique. Mirabelle, musicienne et compositrice loin d'être inconnue, se dévoile ici également en tant que chanteuse, prenant enfin la lumière qu'elle mérite. Depuis que je l'ai découverte sur l’EP Falaises en duo avec Miossec ( en chronique ici ), je rêvais de l'entendre à nouveau prendre le micro et m'éclairer de ses charmes envoûtants. Né d'expériences vécues, de douleurs profondes et de plaisirs intenses, cet EP a été conçu en parties entre l’Italie, terre de soleil où il est permis de faire naître ses rêves et Brest, terre d’horizon pour les voir s'envoler. C'est bien connu, un premier album est

Cet album est fabuleux. D'abord musicalement. Huit Nuits nous gratifie de grands moments musicaux, des caresses et des envolées pour plusieurs moments très forts, comme dès le premier morceau Précipice , où la poésie emporte déjà tout sur son passage. A cela s'ajoutent bien entendu les arrangements, les chants, les textes, l'univers entre mystère et sensualité, entre tempête et sensualité, ah je me répète, mais... à l’instar de la pochette, cette musique à quelque chose de tactile visuellement, un corps nu est une âme nue, et la poésie nous met à nu pour être au plus près des sensations, pour mieux sentir les vibrations, les souffles, la douceur, la chaleur, car plus encore qu'apprécier les mélodies, déjà splendides, on espère toujours vivre la musique d'une puissance qui nous dépasse. Sauvage , porte tellement bien son nom. Je ne suis qu'au deuxième titre, je ne connais encore rien du groupe et je suis submergé par une multitude d'envies, de plaisirs, de r

J'aurais pu m'en tenir aux avis des boomers sur internet qui crachent sur ce nouvel album et puis en faisant mes confitures de pêches cet après-midi, je suis tombé sur l'album dans les nouveautés Deezer, entre les nouveaux titres de Jil is Lucky et de No Money Kids. Le casque sur les oreilles, la popotte dans la marmite, j'ai tenté l'aventure. Sans faire de révolution, Manu fait du Chao, la pochette aurait pu nous mettre la puce à l'oreille. C'est toujours aussi coloré, il y a des sons de partout, le plus sud-américain de nos artistes français n'a pas pris une ride depuis... Clandestino, unique et dernier album où j'ai suivi l'homme à la mano negra. Après j'ai vite décroché même si j'avais acheté le CD de Próxima estación: Esperanza qui est resté quasiment neuf parce que je ne l'ai jamais écouté. Lassé d'entendre toujours la même chose, de ressentir toujours les mêmes odeurs qui reviennent et moi qui vieillissait avec l'envie

L'album Philippe Pascale , sorti le 24 février 1994, est une œuvre marquante qui mérite une attention particulière. Déjà parce que c'est l'anniversaire de ses trente ans cette année et parce qu'il est - à raison - considéré comme un joyau caché de la scène musicale française des années 90. Bien qu'il n'ait hélas pas connu un succès commercial retentissant à sa sortie, il a su trouver son public au fil des années et est aujourd'hui considéré comme une œuvre culte sans contestation. Suffit de l'écouter pour réaliser que se glisse dans nos oreilles une musique magistrale, magnétique. Touché par d'intenses émotions de par sa richesse sonore, dès les premières notes de On the edge , je suis plongé dans un univers poétique qui marque au fer rouge l'instant présent extraordinairement fabuleux. L'album dans les écouteurs et tout ce qui m'entoure prend une couleur différente. Chaude, envoûtante, quelque chose de poignant flotte dans l'air. Les

Soviet Suprem est une valeur sûre de plaisirs musicaux qui transcendent les frontières culturelles avec une audace et une créativité sans pareille par un mélange explosif de chanson française, de musique balkanique, de militaro-punk et de rap. Bienvenue dans cet univers satirique, dans ce monde alternatif où l'URSS aurait gagné la Guerre froide à travers la révolution du danceflour, une fête, une mascarade grand-guignolesque où les clichés de la culture soviétique sont détournés avec humour et intelligence, évidemment. Le premier album L'Internationale ( en chronique ici ), sorti en 2014, a posé les bases du style unique de John Lenine et Sylvester Staline, suivi en 2018 par Marx Attack ( en chronique ici ), qui a confirmé que ce duo de génies était essentiel dans notre vie pour nous faire, d'une pierre deux coups, danser et réfléchir. En 2024, ils continuent de surprendre en montant cette fois-ci dans le train de l’orient extrême pour conquérir l'empire du Milieu. Q

C'est la rentrée ! Il y a de chouettes nouvelles musiques à se mettre dans les oreilles et de beaux clips à découvrir ! Voici une petite sélection qui me plaît bien. Mirabelle Gilis - La prunelle de ses yeux Hum Hum - Le prince des cendres Julien Doré - Pourvu qu'elles soient douces Hervé - Encore Clara Ysé - Les rois du désespoir Leïla Huissoud - Déguisée en fille Noé Preszow - Nos années 20 Half Waif - The Museum Olivier Rocabois - You only live thrice Gizmo Varillas - Crossroads The Silver Lines - Roaches Mégafeu - L'exode Sinaïve - Elégie Oldelaf - Mille Milliards Jeanphilip - Ivresse Mustang - La porte au nez Klô Pelgag - Sans visage Lisa Portelli - Si haute (feat.Etienne Jaumet) The Rumjacks - Come hell or high water El Coyoté - Crime parfait Pale Grey - Amin Léopold Riou - Late fight The Linda Lindas - All in my head Mauvais Sang - Seine Zoufris Maracas - La douce illusion The Seeds Of Mary - Amor Fati Franck Marc

juillet - août 2024 dans mes écouteurs , dans mes oreilles, dans mon cœur quelques instants. Devant une montagne, devant la mer, sur la chaise longue, sur le sable, en short, en slip, à poil, pieds nus sous la chaleur, sous le soleil, devant un couchant, dans une forêt vosgienne humide après la pluie, dans une grotte catalane, seul, à deux, à plusieurs, triste ou amoureux, nostalgique ou heureux, en vacances surtout et toujours une musique quelque part pour accompagner ces moments. Cette playlist résume parfaitement mon été.  01 - Fin août - Asia 02 - Les jours du jaguar - Jean-Louis Murat 03 - Twisted Olive Branch - Asaf Avidan 04 - In Heaven - Erik Truffaz & Bertrand Belin 05 - Love Anthem - Ibrahim Maalouf 06 - Tu me manques (pourtant tu es là) - Gaëtan Roussel & Vanessa Paradis 07 - A Bar Song (Tipsy) - Shaboozey 08 - Billion Dollar - Cabaret Voltaire 09 - Variation sur 3 bancs - Golden Bug & The Liminanas 10 - Supernature - Cerrone 11 - Never Can Say Goodbye - The

Vu comme ça, il n'y avait rien de spécial qui pouvait me plaire et pourtant, l'album Victime de l'aube de Bolbec m'a véritablement transporté dans une odyssée musicale à travers un paysage sonore très riche et surtout pas mal imagé. Ce projet composé par Axel Concato et Barthélémy Corbelet transpire l'amitié qui se fait ressentir dans chaque note. Dès les premières notes de Rue Nue , je suis plongé dans une atmosphère mystérieuse et limite envoûtante, où les synthétiseurs créent une ambiance presque surnaturelle. Ce premier morceau pour me donner goût, me rappelle le plaisir d'avoir la tête sous l'eau à la piscine, une de mes nombreuses façons de me couper du monde extérieur. Après, chaque titre de l'album est une exploration unique des émotions et des sensations évoquées par l'aube, par le début du jour, ce moment magique où la nuit cède la place à la clarté. Un nouveau monde.  Les rythmes jazz enjoués, les flûtes, tout ça ce n'est pas souvent

Pour marquer cette nouvelle rentrée musicale je voulais commencer par un album qui me rend un peu nostalgique de ces dernières vacances d'été. Pour cela, Alchemy Creek de Cloud Cult sorti début août est parfait ! Véritable coup de cœur estival. Dès le premier morceau, Got Your Backpack Open That Backdoor , l'album me transporte dans une atmosphère pastorale, aérienne, évoquant des images de prairies verdoyantes, de forêts denses et de cours d'eau tumultueux. Ça me rappelle mon séjour dans les Vosges et me voilà partie dans une nostalgie heureuse. Le chant, à la fois doux et plein de mélancolie, est porté par des arrangements musicaux riches en cordes, pianos et guitares. Ce morceau d'ouverture, avec ses tambours grondants et ses cordes tourbillonnantes ouvre le voyage vers une folk indie florissante de terribles et belles sensations. Bon, mon ressenti est totalement aux antipodes de l'ambiance de la réalisation de ce disque, puisque enregistré dans une cabane isol