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Affichage des articles du avril, 2021

Volume 03

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Mars - avril 2021, Dans mes oreilles ces deux derniers mois. En route pour le printemps !  01 - I Don't Wanna Grow Up - Tom Waits 02 - Cirrus Minor - Etienne Daho 03 - Les Beaux Jours - Rodrigue 04 - Happiness - Goldfrapp 05 - Jerusalema (feat.Nomcebo) - Master KG 06 - Tress Fall - Tindersticks 07 - Meaning - Cascadeur 08 - Dies Irae - Cho Yoon Jung 09 - Bohemian Rhapsody - Ô-Celli 10 - Pale Blue Eyes - The Velvet Underground 11 - De la neige au fond des yeux - Bertrand Betsch 12 - Drivin' Nails in My Coffin - Hawaiian Pistoleros 13 - The truth Is A Cave - The Oh Hellos 14 - Fools Gold - Gitkin 15 - Arienette - Bright Eyes 16 - Tous les cris les S.O.S - Benjamin Biolay 17 - Neige en août - Eddy de Pretto 18 - Exit Music (For A Film) - Radiohead 19 - The Fang - Less Bells 20 - The Consolations Of Philosophy - Max Richter 21 - Say It Ain't So - Murray Head 22 - L'appuntamento - Ornella Vanoni 23 - Ombrages - Nicolas Dax 24 - Simalo - Melissa Laveaux 25 - Hex (VIP) - Ark

Bertrand Betsch - Orange bleue amère

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Un an après l'énormissime   La Traversée  et une semaine pile-poil après Demande à la poussière,   Bertrand Betsch  est  encore revenu en mars dernier pour nous proposer un deuxième album numérique.  "- Coucou je suis toujours là, et tu vas en (re)prendre plein la tronche !" C'était la promesse du précédent album Demande à la poussière et une semaine plus tard, elle tient toujours avec celui-ci. Ça va être beau ! Dès la premier chanson Vivre , je sais que mes sentiments ne s'envoleront pas mais s'intensifieront à longueur des huit titres que je vais découvrir. Vivre commence fort. Un crie, une prière, un constat, un aveux, un vœux, un morceau qu'aurait pu chanter un Léo Ferré ou un Hubert-Félix Thiefaine, et je ne mâche pas mes mots. C'est si beau d'écouter une poésie pareille embellie d'une musique si organique. Moi j'ai choppé des frissons sur tout le corps et Bertrand Betsch est mon anticorps à la morosité ambiante de notre période. Je

Bertrand Betsch - Demande à la poussière

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Un an après l'énormissime La Traversée , Bertrand Betsch est revenu en mars dernier sans prévenir pour nous offrir un album numérique appétissant et déroutant.  "- Coucou j'arrive, et tu vas en prendre plein la tronche !" Demande à la poussière me claque d'entrée. La musique électro a un énorme avantage, celui d'avoir la possibilité de faire une musique avec plusieurs nuances de style en un seul album. Tu saisis ? Suffit de jouer avec, d'expérimenter, Bertrand   Betsch  a en saisi l'occasion. Un besoin de confiné ? Une envie créative ? P eu importe les origines du pourquoi, peu importe le point de vue, peu importe le sujet, sa capacité à trouver les mots juste et la mélodie pour les accompagner offrent toujours un moment délicat, à l'émotion brute, intensément doux ou violent ou les deux à la fois comme avec  A la nuit  qui m'arrache les sentiments du ventre dans une montée en puissance hypnotisante. Bertrand capte, Betsch te saisi et ne te l

Spleenarium - Volume 1

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Dead Skin et mon cœur s'arrêtent pendant quelques secondes juste pour voir la beauté du jour disparaitre peu à peu devant mes yeux, ce spectacle magnifique auquel je participe sans que mon esprit ne comprenne quoi que ce soit, l'effet de la musique y fait un petit peu quand même. Surtout en écoutant du folk, du folk rock qui sent bon le bois d'une guitare et en regardant un coucher de soleil. Combo parfait, le pied ! Puis Aerialist et tout se détache vers le ciel dans son assourdissant éclat, sans artifice c'est un feu, une communion, un tour de force qui me brûle sans le moindre impact sur la peau. C'est à l'intérieur que ça se consume. Inhalation de coup de trompette, de refrain fédérateur, au galop vers les sentiments, ils sont forts ces toulousains de la côte Ouest. Mais pas que, c'est un voyage. A la mélodie de  Late , l'image des grandes étendues irlandaises résonnent dans ma tête. Une musique qui aspire, la production est propre et le chant m

Rouge - Derrière les paupières

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"Madeleine Cazenave nous fait découvrir Rouge, son nouveau projet en trio, déjà lauréat de Jazz Migration. Rouge est composé de la pianiste Madeleine Cazenave dont la percussion sonne tranchante sous le bois des touches noires et blanches. La basse de Sylvain Didou et la batterie de Boris Louvet font s’envoler les volutes vers les cimes ou vers les abysses. Leur premier album Derrière les paupières évoque une traversée orageuse, un cheminement aérien et sensible vers une éclaircie intérieure. Avec une simplicité apparente, les musiciens créent les conditions de l’immersion contemplative et hypnotique, pour mieux nos entrainer au cœur du mystère : on plonge avec bonheur dans le velours noir d’Abysses et la mélancolie rock de Brumaire en passant par la joie jubilatoire d’Etincelles. Dans l’univers de Rouge, trois pigments suffisent à déstabiliser les couleurs connues et nous entraînent dans une odyssée chromatique. On en ressort éclaboussés de lumière, comme pour mieux contempler la

Jeancristophe - Où est la joie ?

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"Où est la joie ?, le nouvel EP de JEANCRISTOPHE, mêle chanson française et pop striée d'éclats rock. On peut penser à Benjamin BIOLAY pour les orchestrations, ou à Alex BEAUPAIN pour les mélodies incisives, mais la singularité de l'univers musical et des textes est sans équivoque Jeancristophienne. Les chansons abordent une quête de la joie, parfois sereine, parfois écorchée, parfois onirique, parfois désespérée, mais il n'y a jamais de complaisance à la noirceur chez JEANCRISTOPHE : toute affre est prétexte à chercher la force et la lumière qui permettront de la surmonter. Réalisé par Simon FACHE et mixé par Dominique BLANC-FRANCARD, cet EP, entièrement auto-produit, mais réalisé sans compromis, constitue la première partie d'un projet qui prévoit la sortie d'un album en 2022." Dossier de presse 16 avril 2021 /  www.jeancristophe.myportfolio.com

Nicolas Dax - Balade

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J'ai lu que Nicolas Dax était un grand rêveur, fasciné depuis toujours par les œuvres de Jean Cocteau et l’univers de David Bowie. Cela m'a suffit pour être tenté par la découverte, et j'ai bien fait. J'ai vraiment bien fait.   Le premier morceau que je découvre est Ombrages . Volupté et mélancolie à volonté, j'ai plongé de toute mon âme dans la pop baroque de ce bel artiste juvénile et j'en ai encore la chaire de poule après avoir écouté une douze fois d'affilé ce premier titre. Magnifique, ça caresse la pop aérienne des années 70 à mi-chemin entre Christophe et William Sheller avec la tendresse touchante d'une Barbara et ça transporte loin, très loin. J'aime ça et ça me donne envie de m'accrocher aux quatre autres titres qui suivent pour des promesses de ballades mélancoliques, sensorielles, sensuelles et émotionnelles. Cette belle découverte en ces jours de floraisons ouvre une fenêtre pour m'évader ailleurs, Nicolas Dax en musique d

Joseph Schiano di Lombo - Musique de niche

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"En 2020, Joseph a fait son entrée comme un chien fou dans le paysage musical français. Biberonné à la musique ancienne, aussi dessinateur et écrivain à ses heures, le pianiste se prête avec joie et sérieux à tous les exercices de style.  Inconditionnel de l’ambient, il joue régulièrement des « Salutations au sommeil » dans une salle de yoga aux côtés de son ami Clément Variéras. Il sera prochainement invité à jouer en solo au piano dans le noir complet à la Gaîté Lyrique — une rêverie pour Gaston Bachelard, au souvenir d’une chandelle éteinte. Une première sortie sur le label qui en entraîne une autre : avec « Musique de niche », Joseph signe son premier Ep, également le premier de la nouvelle série « Méditations » initiée par le label.  Cette série limitée mettra en avant différents artistiques qui offriront non pas de la musique pour danser et s’amuser, mais de la musique à écouter (pour une fois), s’évader et rêver. Pour cette première sortie, Joseph y propose un opus destiné

Les Cowboys Fringants - Les nuits de Répentigny

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Je me suis toujours dit qu'ils ne faisaient jamais rien comme tout le monde. D'ailleurs, ils ne sont pas tout le monde, ils sont LES Cowboys Fringants. Et parce que ça leur ressemble et pour le fun, ils ont eu la joyeuse idée de passer en studio à l'automne 2020 pour enregistrer un super disque de chansons inédites, écrites au cours de leurs 25 années de carrière. Vingt-trois petits bonheurs supplémentaires et bienvenues dans nos vies.  Entre bonne humeur et bouffée d'air frais, cet album composé de « retailles de disques » comme le précise JF Pauzé, offre également l'occasion de survoler une belle carrière, de plonger dans les deux dernières décennies, nostalgies et mélancolies diverses dans le baluchon. Très vite je repense à ces disques qui ont marqués au fer rouge des bouts de mon existence, à la Grand-messe , à Octobre , à Break Syndical . Je sens l'odeur de Montréal, je revois la Gaspésie, je me retrouve dans un Couche-Tard, je suis à la Tulipe. Je repense

La Cafetera Roja - Mozaïk

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"La Cafetera Roja, c’est le refus des étiquettes, ils ne sont pas rock, pas trip hop, pas reggae, pas chanson, pas jazz, pas latino, leur gloubiboulga, c’est le temps qui l’a mijoté, la “sono mondiale” s’y est invitée, leur langage, ils se le sont inventé. Ils sont  aujourd’hui, “Hip Hop - world “, tout autant que “ rock-électro". En quittant Barcelone, leur espagnol se transforme, se mélange au français, à l’allemand, l’anglais, ils fabriquent leur propre esperanto, leur son transpire la joie du jouer ensemble.   Aujourd’hui, La Cafetera Roja, n’est plus l’auberge espagnole, elle est « L'Incroyable Histoire de l'île de la Rose », un nouveau chapitre dans l’histoire du groupe, l’utopie de 1968, de Giorgio Rosa, une plateforme de 400 m² dans les eaux internationales, que l'ingénieur italien fit reconnaître comme un Etat indépendant. Leur île pour ce disque est virtuelle, la batterie devient percussion, puis séquence, puis de nouveau rythmique, oscille au gré du ven