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Affichage des articles du juin, 2016

Nawel Ben Kraïem - Navigue

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Alors nous y voilà, j'attendais une âme convaincante pour arrêter de penser que ce style de musique n'était pas ma tasse de thé. Et puis voilà qu'un paquet extraordinaire est venu enflammer ma boite aux lettres il y a quelques jours. J'ai ouvert l'enveloppe, découvert l'album, glissé le disque dans le lecteur, et les frontières ont explosé... Navigue  est un tout petit EP mais il est grandiose à tous les niveaux. D'abord il y a cette voix, UNE voix, un timbre sublime, qui semble s'étendre avec grâce loin vers l'horizon, qui s'accroche aux tympans, qui fait trembler jusqu'aux bouts des doigts. A fleur de peau, odeur d'oranger, sur les bords de la méditerranée mon esprit se perd dans un doux rêve. Musicalement c'est une fièvre orientale tournée vers notre continent. Une pop urbaine puissante sur une musique orientale envoutante. J'ai totalement sombré sur Ala Jalek , le premier morceau, la première rencontre. Son rythme chaud

Old Mountain Station - Shapes

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Si le mélomane amateur écoute Shapes d’une oreille distraite et peu intéressée, il a de fortes chances de passer à côté de quelque chose qui dégage à la fois une sensualité extrême et une nonchalance remarquable. Trois ans après un premier disque homonyme, Old Moutain Station revient avec une proposition pop-folk électrisante. Ce deuxième opus est un album de mélodies et de beauté, touchant et enthousiaste. Tout pour lui faire l’amour. L'envoûtant Shapes ravi d'entrée avec ses envolées guitardesques. C'est tellement vertigineux que je suis obligé d'inventer des mots. Un titre beau, grand, puissant, chargé d'émotions. A des degrés moindre, c'est un peu le même ressenti qui domine sur l'ensemble des dix titres qui composent cet album. Envoûtant je l'ai déjà dit non ? J'insiste. Hold on le prouve aussi. Sur une mélodie parfaite, le chant s'envole et mon cœur s'emballe quand, une réalisation musicale pareille, dégage une rage de vivre conta

Pauline Croze - Bossa Nova

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Enfin une bonne nouvelle, Pauline Croze nous ramène le soleil ! Bon ok, pas vraiment au-dessus de nos têtes, mais au moins dans notre quotidien avec son quatrième album de reprises  à la touche Bossa Nova. Pour ce faire plaisir, pour nous faire plaisir.  Et elle a bien raison. Son joli timbre de voix colle avec merveille sur les sonorités de là-bas. Là-bas où la bossa nova est la vie elle-même. Là-bas où dès qu'une guitare s'accorde les mélodies s'enflamment dans la joie. Là-bas où la température est d'un chaud doux agréable, un chaud tendre passionnant. L'atmosphère est paisible et on se sent bien dans cet album dès le premier titre La Rua Madureira du beau Nino. Surprenant et loin d'être désagréable, j'adhère sans sourciller. Le deuxième morceau confirme que ce projet à eu raison de voir le jour. En s'attaquant au répertoire de ce monstre de Nougaro, Pauline met la barre haute. Résultat ?  Tu verras  est formidablement repris. Presque aussi chouette

Barry chante Marie Laforêt

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Une petite envie de se perdre dans les rues brumeuses d'une ville du Nord de l'Angleterre en se raccordant aux paroles d'une chanson intemporelle, en soufflant des sifflements chuchotés du bout des lèvres, Marie Laforêt dans le regard, Barry dans les oreilles. Voilà un album audacieux qui colle à l'image de sa pochette, sobre et mystérieuse. Ambiance envoûtante. La voix de Barry est d'une beauté qui caresse, qui frôle la perfection quelquefois. Les premières notes de Mon amour, mon ami où il est question de montrer que ce n'est pas qu'une simple copie. Maestria ! D'un coup on comprend même la passion qui habite Barry pour l'interprète de Il a neigé sur yesterday . De l'atmosphère à la voix, tout colle comme une évidence. Il y a de l'amour, beaucoup de tendresse, un profond respect pour les œuvres originales, tout en y ajoutant une touche de modernité discrète. Pas forcément évident mais avec une touche personnelle présente, une touc

Starwalker

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Starwalker est le fruit d'une belle rencontre, comme il s'en passe souvent dans la musique. C'est l'alchimie étincelante entre l'électro de Jean-Benoît Dunckel la moitié de AIR et la pop de Baroi Johannsson le partenaire de Karen Ann dans Lady & Bird. Deux artistes avec un pedigree pareil forcément ça capte l'attention, du moins sur le papier dans un premier temps. AIR j'ai plutôt que de bons souvenirs, par contre si je devais en dire un mot à propos de Lady & Bird il me faudrait trois blogs pour d'écrire l'explosion de sensations que me procure cette album (faite un test, les yeux fermés). Bref, Starwalker aujourd'hui. Apres un premier EP en 2014 Losers Can Win , le duo se retrouve pour sortir un album long format de dix titres. Et ça commence fort avec Holidays , véritable hit porté par des chœurs juvéniles superbes. Y a pas à dire, mais ce morceau porte bien son nom. En ce mois de juin automnale le titre apporte une bonn