C'est plus fort que moi. D'abord il faut que j'écoute l'album surtout quand c'est une nouveauté. Son vingtième album studio. Puis j'ai envie d'écrire quelque chose dessus, parce que j'en ai besoin et parce que Renaud compte toujours énormément pour moi. Je l'ai écouté. Une fois. Deux fois. Et voilà. Pas que je n'y reviendrai plus, c'est Renaud putain ! Mais quand même, outre la parenthèse Métèque que j'ai trouvé très original et assez chouette, j'ai lâché les amarres depuis Les mômes et les enfants d'abord . Corona Song m'a achevé. Le "phénix" faisait plaisir de le revoir debout, Rouge Sang bon... J'suis perdu dans l'océan de ma mélancolie depuis Boucan d'enfer et pour combler ma tristesse je dévore sans me lasser toute la riche discographie au delà de l'album de 2002. Mais voilà, c'est Renaud. J'ai lu sur l'internet un joli mot de Serge (ni Lama, ni Gainsbourg, juste un fan bienveil
Où quand Bashung rivalise avec des irlandais, dix grammes dans le sang et pourtant, je le trouve toujours aussi classe. Rencontre improbable, chanson intemporelle, cigarettes sur scène. Un moment hallucinant. "Invité à l’émission d’Antoine De Caunes Les Enfants Du Rock, on le surprend en compagnie des Pogues, les médailles d’or de la biture. Ensemble, ils livrent une version titubante de Dirty Old Town , comme dans un pub dublinois à 4h du mat’. Pour atteindre la note juste dans cet état lamentable, Bashung n’a pas trente-six solutions, il beugle à pleins poumons. Shane McGowan , chanteur des Pogues, s’avouera impressionné : le frenchie était plus bourré que lui." ( source )
La musique est venue éblouir une fois de plus mon quotidien sans y être invitée. Un peu par hasard, j'ai glissé la main dans ma boîte à CD spéciale "chroniques futures", et en est sorti l'album Que tout renaisse de Frédéric Bobin . Séduit par la pochette, j'ai décidé de le découvrir et j'ai rapidement été enveloppé d'une atmosphère aussi douce qu'une fin de journée d'automne que j'adore profondément. Le début du disque est une véritable invitation à s'envoler. Guitare en bandoulière, Frédéric Bobin chante J'ignorais que j'avais des ailes . Un texte poétique, un chant qui me rappelle Daguerre dans le grain de voix, une mélodie prenante. Sur ce premier morceau magnifique au titre qui m'évoque beaucoup de belles choses, tous les ingrédients sont réunis pour éveiller ma curiosité et me pousser à poursuivre la promenade musicale qui m'est offerte. Le deuxième titre Soleil d'automne confirme que je vais me plaire ici. Ça y e
Parce que c'est la plus belle chanson française de tous les temps ? Je crois qu'il n’y a aucune autre chanson qui me serre autant le cœur que Le temps qui reste de Serge Reggiani sur un texte de Jean-Loup Dabadie et une très belle musique d'Alain Goraguer. Je ne l’ai pas choisie parce que la voix fatiguée de son interprète me rappelle celle d'un grand-père que j'aurais aimé connaître, avec qui j'aurais pu découvrir la vie. Je ne l’ai pas non plus choisie parce que choisir Serge Reggiani, c’est choisir l'un des moyens le plus sûr pour éviter les jets de pierres des pédants du monde de la musique. Je l’ai choisie parce que, pour moi, c’est la plus belle chanson française de tous les temps. Et si quelqu’un venait à dire que ce n’est pas le cas, je le prendrais personnellement. C'est une de ces chansons que l’on ne découvre pas par hasard. Pour moi, et comme pour beaucoup de gens j'imagine, c'est par le film Deux jours à tuer avec Albert Dupontel qu
Notre besoin de consolation est impossible à rassasier est un court essai paru en 1952 dans un magazine suédois, l'un des derniers écrits de Stig Dagerman (1923-1954). Il y développe ses réflexions sur le sens de l'existence, la mort, le suicide. Son suicide, le 4 novembre 1954, conclut de manière brutale ce petit ouvrage d'espoir. Ce texte d'une grande poésie est le puissant hommage à la vie d'un homme tourmenté par l'absurdité de son existence dans un monde dépourvu de toute liberté. Ce texte me foudroie à chaque lecture. Puis m'achève à chaque écoute de la version magnifique des Têtes Raides sur l'album Banco (2007). Livre de chevet, musique indispensable. "Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux. Je n’ai reçu en héritage ni dieu, ni point fixe sur la terre d’où je puisse attirer l’attention d’un dieu : on ne m’a
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