BREAK MUSICAL

Dans la douceur d'un dimanche ensoleillé de février, je me suis souvenu qu’ Ollen , après l'avoir découvert en 2020 avec Infinity (en chronique ici ), avait sorti un nouvel album que je n'avais pas encore écouté. Je me suis posé dans le fauteuil, sous la fenêtre et très vite les rayons ont caressé les touches du piano d'une tendresse que seul le moment présent peut expliquer. Ses mélodies, telles des échos de la quiétude murmurée, m'ont transporté vers un havre de paix qui ne peut être offert que par ce genre d'univers. Dans le moelleux de ce canapé, j'observe les notes de Ollen s'épanouir dans l'atmosphère, effaçant les tracas et les peines, libérant mon âme de ses chaînes. Les mélodies sont vite chéries où chaque mesure est un instant de repos, loin du tumulte du monde quand le moindre accord résonne comme une caresse pour l'âme. C'est ce que la musique de Ollen incarne, une parenthèse enchantée, où l'on se laisse emporter par la douce...

Dès les premières notes on s'envole, voilà ce que j'aime dans cette musique, cette sorte de néo-classique qui explore en plus tant d'horizons au delà de sa propre frontière. Voilà ce que j'aime dans cette musique, j'adore tellement ce qu'elle peut me faire, peut m'offrir, peut me procurer, peut me transmettre.   Un seul titre, le premier titre qui porte d'ailleurs bien son nom Close Your Eyes peut vous permettre de croire que vous êtes en train de voler dans les airs, à la vitesse des rythmes languissants et des envolées vibrantes de la musique de Ollen . Infinity est arrivé comme un cadeau du ciel, un cadeau tout court. Il s'est imposé un soir de gaieté, entre les échanges de cadeaux, de sourires et de baisers, un soir de réveillon post-Noël entre amoureux. Ambiance. Je ferme les yeux...  Je l'ai déposé sur la platine juste après Iggy Pop. La soirée était déjà consommée, un peu arrosée, de toute manière on écoute toujours l'iguane en buvan...