ma playlist / été 2025
L’été a filé, traversé de musiques qui ont laissé leur empreinte. Plutôt que de garder tout cela pour moi, j’ai donc rassembler les chansons qui m’ont accompagné, celles qui m’ont fait danser, réfléchir, rêver, qui m'ont émues et surtout qui ont marqués un moment particulier. Voici donc ma playlist d’été, mon carnet sonore de vacances.
Tout commence avec Marguerite et (s)es Filles, les meufs, hymne pop malicieux et solaire, parfait pour ouvrir la route. Puis vient l’immensité spirituelle de Mercedes Sosa dans sa bouleversante Misa Criolla, comme un écho des grands espaces et des voix éternelles. Fabien Martin, lui, dépose une chanson qui ne m'a plus lâché, Ça ne change rien, mais un petit peu quand même. C'est un grand ! On retrouve ensuite la fantaisie joyeuse des Trois Accords accompagnés de Cœur de Pirate dans Toujours les vacances – le titre porte bien son nom, même si les températures baissent, je sens toujours le sable chaud sous les pieds. Avec Bande à Part (Au soleil), le ton est léger, presque insouciant mais subliment doux avant de plonger dans le flamenco vibrant de La Tania avec Yerai Cortés (Los Almendros), où le feu de guitares qui rencontre ce genre de voix à vif me fait toujours un effet diabolique. Plus grave, plus politique : les Pet Shop Boys rendent hommage à Alexeï Navalny dans Hymn, morceau électro élégant. Ambit. propose ensuite Ease the pressure, titre électronique aérien qui apaise même si j'ai des doutes que l'AI n'est pas derrière tout ça... En miroir, Eydis Evensen avec Ari Bragi Karason apportent une touche néo-classique avec Eternal, boule de douceur instrumentale.
Puis l’orage (celui qu'on aime) gronde, littéralement, avec Orage et son intense Rescapé, chanson puissante, charnelle, presque tellurique. Chroniqué par ici il y a peu. Changement de décor avec Alok et sa relecture nerveuse de Squid Game, comptine qui ne me lâche pas après avoir vu la saison 2. The FrenchKris offre le goût d'une nostalgie un peu estivale avec Souvenir sentimental. Les voyages reprennent avec Bird on a Wire, Rosemary Standley et Dom La Nena (Ando como hormiguita), petit bijou folk métissé, puis avec Home Free qui reprend la tradition maritime dans Leave Her Johnny. La parenthèse devient cinématographique avec Chilly Gonzales (Magalie Postlude, bande originale de L’accident de piano du génialissime Quentin Dupieux), avant de s’enfoncer dans la délicatesse féerique d’Oskar Schuster (Féerie). Il fallait bien un retour à la chanson française : Julie Magnevasoa reprend avec émotion Les gens qui doutent, rendant hommage à Anne Sylvestre avec une sincérité désarmante. Plus loin, Raphaël rejoint la grande Cesária Évora pour Le rivage, rencontre au sommet entre deux univers. Félix Radu, lui, nous tend la main avec Allez viens !, poème parlé qui respire la vie. Enfin, la boucle se ferme avec Ballon-sonde et JF Pauzé, morceau qui flotte entre mélancolie et gravité, comme un dernier ce coucher de soleil qui j'ai pu observer. Vingt titres pour résumer un été avec des voix qui me poursuivent encore. Une bande-son éclectique, vagabonde, un peu comme mes vacances.
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