Deux ans après l'album Who Else ? (chroniqué ici) et une vaste tournée européenne, le guitariste Bjørn Berge est de retour le 19 mars avec Heavy Gauge.
"Bjørn Berge, "l'express du Nord", sort enfin un nouvel album-studio sur lequel il est accompagné par un groupe d'exception (Kjetil Ulland à la basse, Kim Christer Hylland à la batterie) qui apporte une nouvelle dimension à sa musique : plus de sensations, plus de tranquillité, plus de groove et une mise en avant de son jeu de guitare.
Bjørn Berge, l'un des plus grands bluesmen européens, phénomène musical, véritable showman et virtuose de la guitare à douze cordes, signe avec ce disque un retour splendide.
Le guitariste à la voix comme du papier de verre combine tout au long d'Heavy Gauge plusieurs genres tels que le folk, le jazz, le blues et le rock. En premier extrait, on peut découvrir le clip qui résume bien l'artiste, The Wrangler Man.
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Bjørn Berge est unanimement reconnu comme l'un des plus fascinants guitaristes européens.
C’est lorsqu’il est seul sur scène avec ses guitares que son style sans compromis trouve sa juste expression. Il est unanimement salué par la presse spécialisée pour qui son talent particulier est, entre autres, de rendre sa musique solo tout aussi captivante et vivante que s'il s'agissait d'un groupe complet.
C’est à Haugesund, ville de la côte ouest de la Norvège dont il est originaire qu’il a commencé à jouer de la guitare vers l'âge de 13 ans. Après avoir joué du bluegrass pendant plusieurs années, la révélation a lieu lorsqu'il découvre Robert Johnson, Elmore James, Leo Kottke et John Hammond Jr. qui seront ses influences majeures.
De disque en disque, on loue sa grande maîtrise de l'instrument, qu'il exploite parfaitement, avec sa technique alliant picking et slide, et sa remarquable fluidité. Il scande ses paroles en martelant du pied, remplaçant ainsi les percussions, rarement présentes dans ses morceaux.
Bien que ses influences principales restent Robert Johnson et Elmore James, il n'hésite pas à incorporer des sonorités issues du funk, du hip-hop, du folk à une musique issue du blues traditionnel. Il avoue d'ailleurs sa passion pour des artistes comme Beck ou les Red Hot Chili Peppers.
Il joue comme s'il avait cinquante jeux de bras et vingt paires de jambes, et avec une curiosité et un appétit musicaux insatiables. Bjørn Berge a encore en lui la rébellion et la curiosité de la jeunesse, l'agitation est dans son sang. Et le diable lui tape sur les doigts. Son nouvel album Heavy Gauge montre un guitariste en pleine possession de son talent, qui nous entraine dans un festival de blues et de guitare."
Parce que c'est la plus belle chanson française de tous les temps ? Je crois qu'il n’y a aucune autre chanson qui me serre autant le cœur que Le temps qui reste de Serge Reggiani sur un texte de Jean-Loup Dabadie et une très belle musique d'Alain Goraguer. Je ne l’ai pas choisie parce que la voix fatiguée de son interprète me rappelle celle d'un grand-père que j'aurais aimé connaître, avec qui j'aurais pu découvrir la vie. Je ne l’ai pas non plus choisie parce que choisir Serge Reggiani, c’est choisir l'un des moyens le plus sûr pour éviter les jets de pierres des pédants du monde de la musique. Je l’ai choisie parce que, pour moi, c’est la plus belle chanson française de tous les temps. Et si quelqu’un venait à dire que ce n’est pas le cas, je le prendrais personnellement. C'est une de ces chansons que l’on ne découvre pas par hasard. Pour moi, et comme pour beaucoup de gens j'imagine, c'est par le film Deux jours à tuer avec Albert Dupontel qu...
Le dernier titre instrumental de l'album Pub Royal des Cowboys Fringants s’intitulait Les bonnes continuations . À l’époque, malgré l’immense tristesse, un souffle d’espoir nous maintenait encore debout, porté par ce morceau final au titre si évocateur. Il ouvrait, en silence, un champ de possibles à perte de vue. Depuis, la comédie musicale a rempli nos cœurs, surtout le mien se noyant dans un océan de larmes ( chroniquée ici ), Marie-Annick a sorti son troisième album ( chronique ici aussi ), et Jean-François se lance dans le grand bain. Après quelques stories intrigantes où on le voyait en studio sans plus d'indications, puis l’annonce d’une tournée déjà tant attendue avant même qu’on ne découvre son « nouvel » univers, voici qu’un premier titre s’invite enfin sur les plateformes. Pour notre plus grande joie. Oui, je parle au nom des fans des Cowboys Fringants et sans aucun doute aux futurs admirateurs du nouveau chanteur. Avec le décalage horaire, j’ai dû patienter une nui...
En sélectionnant le meilleur des nouveautés du moment, je vous propose, tout au long du mois, une playlist 100 % découverte, composée de titres et de clips inédits à ne manquer sous aucun prétexte. avec Les hurlements d'Léo, Casagrande, Bertrand Belin, Heptanes Fraxion + Speed, Chasseur, Valentin Vander, Other Lives, The Twin Souls, Brieg Guerveno, Antes & Madzes, Edgär, Zel, Kae tempest, Bey, Folk Bitch Trio, Rosemarie, Temps Calme, Debout sur le Zinc, L'envoûtante, Be My Wife, Clara Néville, Delayan, Roma Luca, Matjé, Les 3 fromages... 25 - Les 3 fromages - Garde la pêche 24 - Matjé feat.invités - Mal à la mer / Clip de soutien à Sea Shepherd France 23 - Roma Luca - Comme un naufrage 22 - Delayan - Mats Wilander 21 - Clara Néville - Beaux Sauvages 20 - Be My Wife - Me Cuesta 19 - L'envoûtante - Bouche à oreille 18 - Debout sur le Zinc - Ferme les yeux 17 - Temps Calme - Trafic 16 - Rosemarie - Faire partie du monde 15 - F...
Je ne sais vraiment pas comment je suis arrivé à lui ni ne me souviens de l'état dans lequel j'étais quand je l'ai découvert. Je sais que nous sommes en 2010, je débarque à Rennes, j'ai Rue de Siam de Marquis de Sade dans mes cartons, du Bikini Machine, du Santa Cruz, Les Nus... Quelques balises musicales chinées dans mon Sud d'adoption pour ainsi vite trouver mes marques dans la capitale bretonne, terre promise de rock légendaire. Je découvre les programmations de l'UBU, de la Cité, les foires aux disques aux halles, les rues pavées me racontent des histoires, je me branche sur FIP, je découvre Radio Rennes et l'horizon devient immense sous mes yeux et dans mes oreilles. Ma nouvelle vie rennaise me fait entrer dans une quatrième dimension comparé à la culture Perpignanaise. J'y découvre rapidement Dominic Sonic, Republik, The Popopopops, The Wankin' Noodles, Monsieur Roux, Laetitia Shériff et puis de fil en aiguille ce chant des terres de Marc Seber...
Il est des albums qui ne se contentent pas d’être écoutés, mais qui se vivent, qui se respirent, qui s’infusent lentement dans les veines comme un élixir de mélancolie et d’évasion. Caravane de Raphaël en fait partie. Paru en 2005, cet album n’est pas seulement un tournant dans la carrière du chanteur : il est un cri du cœur, un souffle incandescent, un voyage où chaque chanson est une halte sous un ciel chargé malgré la présence d'un soleil éclatant quand je l'écoute. Dès les premières notes de Caravane , la chanson-totem qui donne son nom à l’album, on sent le vent de la liberté caresser la peau. La guitare acoustique vibre comme une route sans fin, la voix de Raphaël oscille entre fragilité et ferveur, tandis que les paroles dessinent un horizon mouvant, où l’amour et l’errance s’entrelacent comme les fils d’un destin incertain. Puis viennent les joyaux de ce chef-d'œuvre intemporel de disque : Ne partons pas fâchés , où l’urgence du départ se mêle à une douceur déchiran...
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